Pour commencer, lisez ce tract du PS et rapprochez le de la loi Macron et de ses articles libéralisant le travail du dimanche.
LIRE LE TRACT
Le tract ci-dessus date de 2008, il illustre bien le double langage du PS: progressiste, pour séduire les milieux populaires, quand il est dans l'opposition et couché devant la finance une fois élu.
De ce jeu de dupes nous pouvons tirer au moins deux enseignements:
1. Curer les écuries d'Augias du Parti Socialiste est sans doute plus efficace pour lutter contre la montée du FN, que de culpabiliser, avec le succès que l'on sait, ses électeurs. En effet comment s'étonner que pareille duplicité encourage l'abstention "puisqu'on ne compte pas " ou jette dans les bras du FN et de son tentateur "Tous pourris" l'électorat qui a voté pour une politique sociale et à qui on impose celle de Sarkozy?
2. L'union de la Gauche PC, PS telle qu'on l' a connue dans le passé est devenue impossible. S'il était encore possible de discuter avec les auteurs du tract de 2008 sur la base de ce qu'ils écrivaient (sachant que seul le rapport de force les contraindrait à tenir parole), il n'en est plus de même aujourd'hui. La loi Macron, l'ANI, le pacte de responsabilité, la signature du traité Merkozy, les milliards donnés en cadeaux au MEDEF, le Parti Socialiste d’aujourd’hui se comporte, dans les faits, comme le commis du grand capital et le zélé propagateur de sa politique d'austérité.
Faire croire qu'entre ce Parti Socialiste là et les progressistes il y aurait une visions commune, c'est tromper le peuple et laisser au FN le monopole pour exprimer la colère de ceux que cette politique blesse et qui, de plus, se sentent roulés dans la farine par des politicards sans scrupules.
Ceci n'implique surtout pas le rejet de tous les citoyens que le Parti Socialiste a, peu ou proue, influencés; il en est de même pour beaucoup de gens qui, par désespoir, se tournent vers le FN. Ce sont nos frères de classe, ceux sans qui le mouvement progressiste n’aura jamais assez de force pour imposer ses choix. A nous de leur tendre une main fraternelle et de leur montrer qu'on peut mettre en échec la politique d'austérité. A nous de les convaincre qu'unis, engagés et déterminés tous ensemble, on peut gagner.
Enver
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