L’apparatchik, Macron et les actionnaires… par Gérard Piel

1 Mai 2018

http://www.gpiel.com le 20 avril 2018

Une simili-journaliste de France-Inter (la radio, honte du service public, dixit Macron) a décri le nouveau président cubain, Miguel Diaz-Carrel, en le qualifiant d’apparatchik. Pourquoi employer cette formule ? On ne sait pas.

La définition du dictionnaire apparatchik : Anciennement membre salarié à temps plein du PC de l’URSS !

Macron lui, a été élevé aux grains de l’ENA, après avoir fréquenté des écoles privées et confessionnelles, il a sévi dans quelques cabinets ministériels, puis à la banque Rothschild, puis auprès de Hollande puis ministre… Apparatchik ?

Macron a des maîtres, ce sont les actionnaires, les gros, ceux « qui prennent des risques» qui placent tous leurs billets dans le même sac, celui des paradis fiscaux, ceux qui jouent avec les entreprises en difficulté ou qui ne rapportent pas assez !

Les salariés qui triment pour les engraisser, ils s’en moquent comme de leur première Rolex.

- Ils sont incapables d’économiser ou alors ils placent leur fric sur le livret A.

Les travailleurs pauvres : employés de grandes surfaces, agents hospitaliers, éboueurs, serveurs de restaurants, vigiles, travailleurs au noir sur les chantiers, ne sont pas les chouchous de Macron, il n’en a rien à faire qu’ils et elles ne puissent vivre dignement, normalement.

Alors, comme le dit si bien la simili-journaliste, « ils grognent » comme des chiens, c’est ainsi que l’on parle des travailleurs dans le microcosme consanguin des élites patronales et de leurs affidés.

Ils en veulent plus, toujours plus :

- Enlève le droit de grève, privatise la santé et l’école, supprime les jours fériés, envoie les flics, les CRS et l’armée !

Il faut réformer, c’est à dire casser ! Réduire le code du travail en bouilli, supprimé l’EGALITE et la FRATERNITÉ de la devise de la République, le capitalisme et les actionnaires n’en veulent pas ils garderont la LIBERTÉ pour leur seul usage !

Je reviens à la simili-journaliste, qui après avoir lâché son bon mot a passé l’antenne à son compère de la bourse et du CAC 40, en direct du palais Brognard et là, pas de problèmes, de la dévotion : les cours de la bourse montent.

Gérard Piel

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