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R.C.
Un article du site des communistes de Pierre Bénite
Meeting de contestation en Argentine
L'impérialisme nord-américain a entamé avec succès la reconquête de l'Amérique du Sud, balayant toutes les conquêtes démocratiques et progressistes, disions-nous, il y a peu. Il n'est pas interdit de réévaluer avec prudence notre position en prenant quelques exemples.
Au Venezuela? Trump et sa bande restent toujours prêts au pire contre ce peuple souverain. Mais force est de constater que leur opération déstabilisation avec leurs marionnettes ridicules est un échec.
En Colombie? Les assassinats de leaders sociaux se multiplient et le pays replonge dans la violence tandis que " l'élite" politique se charge des basses besognes yankees contre le Venezuela.
Au Brésil, le fasciste Bolsonaro ne serait certainement pas élu si un scrutin était organisé aujourd'hui, tellement sa sauvagerie, sa dangerosité, son imbécilité sautent aux yeux. Dans son pays comme ailleurs.
En Equateur? Le traître et homme de la CIA au prénom usurpé de "Lenin", se réfugie dans une base militaire pour échapper à la colère populaire.
Au Pérou? Le président corrompu (comme ses prédécesseurs) est vomi par la rue et rejeté par le parlement.
En Argentine? Le règne Macri, homme lige des USA et du FMI, semble s'achever sur un rejet populaire lame de fond.
Au Chili, le mouvement populaire contre la politique ultra libérale gagne en ampleur.
Au Mexique? Un président progressiste est aux commandes, prudent comme un sioux.
En Uruguay, la gauche et son " Front large" apparait comme bien placé pour les prochaines élections.
En Bolivie, Evo Morales est en tête de tous les sondages pour les prochaines élections présidentielles.
Quant à Cuba, la belle, la rebelle, la courageuse, malgré 60 ans de blocus à faire crever n'importe quel pays, 60 ans à subir le terrorisme, elle résiste encore et encore aux folies assassines de Trump et ses complices.
Oui, il y a de l'espoir.
José Fort