Dernier Convoi pour Buchenwald de Roger Martin par Albert Cordola

12 Août 2013

Ancien rescapé du camp nazi de Dachau, je viens de lire ce livre de notre ami Roger Martin. Il a

réussi à décrire la vie pourtant innommable des déportés dans ces camps, appelés plus communément Camps de la Mort.

En rappelant les années noires - 1939-1945 - ce livre est d’une grande actualité. Il faut le lire, le faire lire, car il est un appel à tous à la vigilance permanente.EN EFFET, CE QUI EST ARRIVÉ HIER PEUT SE PRODUIRE DEMAIN !

Lors de la montée du nazisme dans les années 30, très peu de gens avaient mesuré le danger qu’il représentait.

Aujourd’hui, 80 ans après, les conditions qui ont conduit à la Seconde Guerre mondiale et à ses nombreux crimes apparaissent de nouveau : le racisme, l’antisémitisme, l’anticommunisme. Des groupes se targuent de ses tares. Ils font surface, allant parfois jusqu’au crime. Nous en avons pour preuve le meurtre, le 5 juin, du jeune Clément Méric, par un groupe d’extrême droite. On relate depuis le début de l’année 2013 de multiples actes de violence à caractère fascisant.

Tous ces groupes d’extrême droite, qui papillonnent et s’infiltrent dans la droite traditionnelle, arborant souvent des symboles nazis, constituent un très grand danger pour l’avenir de la démocratie. Nous avons l’exemple de l’Allemagne en 1930, l’avènement d’Hitler y a été précédé par toute une série d’actes de violence, semant la terreur, commis notamment par les SA, les Sections d’Assaut.

Ce faisant, ils assuraient solidement la mise en place d’un gouvernement dictatorial et instauraient la peur dans les courants populaires.

C’est ce que cherche le terrorisme d’extrême droite, dans notre pays, aujourd’hui.

Dénoncer ces idéologies nauséabondes, les combattre, c’est l’appel de Roger MARTIN par-delà son livre Dernier convoi pour Buchenwald, un récit qui montre qu’il faut rester en permanence vigilant et offensif si nous ne voulons pas revivre ce passé douloureux.

MÉMOIRE et VIGILANCE, deux valeurs qu’il faut rappeler à tout moment.

Albert CORDOLA,

Rescapé de Dachau.

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