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Ce 17 avril, comme chaque année le PCF témoigne sa solidarité au peuple palestinien qui commémore la Journée nationale du prisonnier palestinien.


Le 17 avril, dans les 20 prisons israéliennes sont incarcérés 5 069 Palestiniens et parmi eux 43 femmes, 210 enfants de moins de 18 ans, 5 députés, 500 de ces prisonniers sont malades dont 40 très gravement.

L’administration israélienne profite de la pandémie due au coronavirus pour durcir les conditions de détention et développe ainsi les risques de contamination en pratiquant une « négligence médicale délibérée ».

Pour Israël, l’incarcération des opposants à une politique de colonisation et d’apartheid va au-delà de la sanction, elle est essentiellement un moyen de pression pour conduire tout un peuple au désespoir, le conduire à renoncer à sa terre pour les Palestiniens des territoires occupés, à renoncer à sa citoyenneté de Palestinien d’Israël.

Ziad Medoukh, professeur de français à Gaza, nous le rappelle : « Malgré la cruauté de l’occupant et le silence du « monde libre », le combat de nos prisonniers continue jusqu’à la liberté, et pour la justice ».

Le PCF refuse de participer à ce silence du « monde libre » et poursuit son engagement pour la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens en participant aux campagnes : « libération de Marwan Barghouti et de tous les prisonniers politiques palestiniens » et la campagne  "No way to treat a child" (ce n’est pas une façon de traiter les enfants).

Le PCF refuse également la situation de Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré dans une prison française, depuis 1984, ce qui en fait le plus ancien prisonnier politique en France, et demande une nouvelle fois sa libération, sa peine ayant été largement purgée.

Le PCF

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