Macron annonce une crise très dure. Mais, prétend-il, c’est la faute du Covid. Un gros mensonge, qui a pour but la résignation à la politique de classe violente qu’il prépare avec le Medef, et d’empêcher la mise en cause du capitalisme. Danone, Engie, Total, Renault, G.E., Bridgestone, Vallourec, Nokia, SKF, IBM … victimes du Covid ? Non, ils saisissent le moment pour appliquer des décisions mijotées avant.
L’épidémie de Covid n’a pas causé la crise ; elle a aggravé une crise déjà entamée, « une crise du capitalisme financiarisé qui n’en est qu’à ses premiers développements » déclarait le congrès du PCF il y a 2 ans, alertant sur la « nouvelle catastrophe » qui s’annonçait. Et qui est là.
Cette situation confronte le mouvement populaire à 2 urgences: résister et définir une perspective de mise en cause radicale et réaliste du capitalisme. Un défi nouveau pour tout projet de gauche.
Le PCF entend le relever. Sa campagne face au tsunami du chômage associe des exigences immédiates de sécurisation et de pouvoirs, à une visée révolutionnaire éradiquer le chômage, avec un système de sécurité d’emploi ou de formation.
La situation appelle à contester le pouvoir du capital, à remettre en cause sa domination: l’action politique transformatrice doit donc investir tous ses champs de pouvoir : l’État, et tout autant les entreprises et les banques.
Nicolas Marchand
Commission Entreprises et
activité en direction des lieux de travail du PCF