Répondant à l'appel de notre Parti et de l'Union des Étudiants Communistes (UEC), la section Oswald Calvetti, en liaison avec la section d'Apt, a organisé la semaine passée, une collecte de nourriture et de produits d'hygiène pour les étudiants plongés dans la précarité. La grande quantité de produits récoltés (entre 1 et 2 m3) témoigne de son succès.
Des personnes très variées ont répondu à notre appel, les militants bien sûr mais aussi des gens, voisins, commerçants, relations, pas toujours proches ( et c'est peu dire) de nos idées. Le PRCF aussi a tenu à participer à cette action.
Deux constatations s'imposent:
- Oui, il y a dans notre pays beaucoup de gens qui, pour peu qu'on les sollicite, sont partants pour la solidarité et le refus de l'individualisme et du repli sur soi.
- Oui, les communistes leur apparaissent comme légitimes pour appeler à cette solidarité. (Reconnaissance de l'action, jamais démentie, de notre parti dans tous les combats quotidiens contre la misère et l'injustice?)
Elles montrent notre responsabilité, et aussi les possibilités qui s'offrent à nous, pour ouvrir une perspective politique à cet élan qui met l'humain d'abord.
À nous de montrer que la crise du Covid n'est souvent qu'un révélateur des conséquences des politiques menées ces dernières années et que ce sont ces politiques qu'il faut changer.
On ne peut comprendre la misère qui frappe un nombre croissant d'étudiants que si on se souvient que bourses et logements publics étudiants ont été réduits à la portion congrue bien avant la crise sanitaire. Le Covid les prive des petits boulots qui leur permettaient de subsister mais le fond du problème est qu'il n'est pas juste que les étudiants de milieu modeste soient contraints au salariat pour faire leurs études alors que travailler est une cause majeure d'échec universitaire. Les privilégiés, eux, n'ont pas ce problème, leurs enfants ne travaillent pas pendant leur études.
Cette misère grandissante qui envahit le monde étudiant est bien le résultat d'une politique de classe, la même qui frappe le monde du travail et sème précarité, bas salaires et licenciements. Elle ne disparaîtra pas par enchantement, seule une mobilisation de tous pour imposer pour les uns le revenu étudiant et pour les autres la sécurité emploi-formation permettra de la faire reculer. Les communistes feront tout pour l'organiser
Enver
LA COLLECTE CONTINUE JUSQU' A JEUDI 18 FÉVRIER AU SOIR
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Partout en France les communistes sont dans l'action: