Ce mercredi 7 juillet, trente trois camarades ont savouré le plaisir de se retrouver pour cette première réunion « réelle », après presque 2 ans de réunions «virtuelles», dans le cadre enchanteur du jardin d’Édith et Roger Martin à Velleron. Au menu : fraternité, convivialité et analyse du travail fait pendant la dernière période électorale.
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Roger a ouvert la réunion par un mot fraternel pour nos camarades alités : Marie-Hélène, André, Émile et par des souhaits de bienvenue à nos visiteurs. La section a ensuite accueilli par des applaudissements nourris Zohra et Thierry (1) que la campagne de la liste « À gauche, vraiment !» a convaincu de rejoindre notre Parti. Nous sommes maintenant 57 à la section.
Roger a enfin dit notre respect et nos remerciements pour les camarades de la section qui ont porté les couleurs du Parti dans ces élections : Manon Benavent, Myriam Macaire, Bruce Royer, Olivier Safon.
Notre secrétaire, Bruce Royer, a ensuite présenté un rapport sur les élections départementales et régionales pour introduire la discussion générale.
Puis, pendant une heure, les interventions se sont succédés au cours d'une discussion pas facile à résumer.
Deux constatations étaient largement partagées :
- L ’abstention, qui s’aggrave de consultation en consultation, nous conduit à prendre acte que notre façon de préparer et de conduire ces élections a échoué, en Vaucluse et en PACA. Elle n’a pas permis d’amener le débat politique dans les milieux populaires et chez les jeunes. Elle n’a pas permis, non plus, le renforcement de notre Parti.
- La faiblesse de notre parti est la cause principale de cet échec. Nous avons besoin de plus d’adhérents, de plus de formation, de plus de sections qui fonctionnent et partagent sur le terrain les préoccupations et les luttes des travailleurs et des milieux populaires. Le renforcement du Parti doit être notre priorité.
Elles s’accompagnaient de nombreuses questions :
- Quel rôle joue, en pratique, nos appels au front républicain ? Lutte contre le fascisme ou contribution à la démobilisation et à l’abstention ?
- Doit-on encore passer du temps, dans des débats sans fin, avec des partis et des groupuscules qui, les chiffres le montrent, représentent toujours moins le monde du travail ?
- Comment faire pour que la radicalité et le pragmatisme de nos propositions, reflet des besoins du monde du travail, ne soit plus masqués dans les programmes « unitaires » ?
- Est-ce que les jeunes ne s’intéressent pas à la politique ou est-ce que nous ne les intéressons pas ?
- Comment tourner les contraintes, que nous impose la constitution de la cinquième république, pour éviter d'avoir à conclure des alliances contre nature et parfois contraire à l'éthique?
- Pourquoi n'avons-nous pas compris plus rapidement l'ignorance du monde du travail sur ces scrutins, leur objet et leurs modalités ("De quoi s’agit-il ?", "Y’a combien de scrutins différents?", "On vote une ou 2 fois?", etc...). Lénine, comme tu avais raison quand tu disais « Un pas devant les masses mais un pas seulement » !
Bien d’autres questions furent encore soulevées, cependant personne ne semblait inquiet que nos interrogations n’aient pas de réponses immédiates. Chacun était conscient que celles-ci n’émergeraient que progressivement des débats collectifs à venir et des luttes partagées sur le terrain. Pour les communistes théorie et pratique vont de pair.
Après :
- Un petit point sur « La Caravane des jours heureux » porteuse d’espoir et qui nous rappelle que la campagne de notre parti pour les présidentielles est commencée et qu'elle est entre les mains de chacun d'entre-nous.
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- Une invitation à venir et à faire venir à 2 commémorations importantes :
- Les évènements tragiques du premier août 1944 à Sarrians et la commémoration de l’assassinat de nos camarades d’ANTOINE DIOUF et ALBIN DURAND.
- Le massacre de Barbarenque au Beaucet le deux août 1944
- L’annonce que le bureau se réunira pour proposer un plan de travail pour les jours à venir
nous sommes passés au buffet, partagé en toute camaraderie dans la joie des retrouvailles.
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Merci à tous ceux (mais, il faut malheureusement être clair, c’est surtout à toutes celles) qui l’ont préparé. Merci à Édith et Roger pour leur hospitalité.
Enver
Heureux de militer à la Section Oswald Calvetti du PCF
(1) Thierry avait pris son travail à 4H du matin, Zohra bossait jusqu'à 9h du soir. Tous deux sont venus à la réunion nous donnant ainsi un bel exemple de courage et de détermination.