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Depuis l’intervention de Fabien Roussel à la fête de l’Huma sur la question du travail, certains de ceux  supposés être nos alliés  et parfois, hélas, nos camarades,  s'en donnent à cœur joie pour cracher  sur notre Secrétaire national, allant jusqu’à trouver un racisme caché dans ses propos. Ces commentateurs trahissent en fait leur position concrète dans la lutte de classes.

Sans entrer dans un débat sur la projection freudienne de ce dernier point, il faut analyser attentivement ces réactions et leur structuration politique :

Pour cette drôle de gauche, dénoncer le chômage comme une situation atroce est un crime d’extrême-droite. Ils préfèrent avec leurs propositions à demi-réformistes, maintenir les travailleurs privés d’emploi dans la précarité sans jamais s’en prendre à sa source : le Capital. Pour ces petits politiciens il n'est donc pas besoin que le prolétariat devienne une force politique structurée et agissante. 

Cela revient à  maintenir les travailleurs dans la précarité, sous prétexte d’acquis "sociaux",  en les  condamnant à subir impuissants la loi du Capital . Au contraire, nous communistes déclarons que le prolétariat porte en lui le monde nouveau, qui viendra balayer la vieille société capitaliste et que pour cette tâche historique, il doit être structuré, organisé et uni . C'est le rôle de notre Parti de l' y aider 

En acceptant que les travailleurs soient maintenus dans une "misère assistée", sans perspectives d'avoir un bon travail bien rémunéré, les réformistes font le jeu du patronat 

Craignant de ne plus pouvoir exister si les travailleurs venaient à s’émanciper par eux-mêmes, ils agissent contre ses intérêts.

L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes .

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