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Combien étions-nous ce matin ? 3 000 manifestants, peut-être plus, c’est difficile à dire. Ce qui est certain c’est que nous étions deux fois plus nombreux que le 29 septembre à défiler dans les rues d’Avignon à l’appel des organisations syndicales.
Si la présence de la CGT était dominante dans le cortège, celle de FO et de Sud était loin d’être symbolique. Fait nouveau, les enseignants de la FSU s’étaient fortement mobilisés (Ils avaient même sorti leur camion). On notait aussi une participation significative de jeunes scolaires et étudiants. Bref un cortège qui n’avait rien à voir avec celui des « manifestants professionnels » chers à nos médias.
Notre parti était largement représenté tant par ses militants dans leurs syndicats d’entreprise que par sa délégation. De petits contingents de Gilets jaunes, du PRCF ou de LFI participaient également à la manifestation.
Il est trop tôt pour faire le bilan des grèves de la journée mais il est clair que le 18 octobre marquera une forte progression de la mobilisation des travailleurs. Sera-t-elle suffisante pour mettre au pas, du premier coup, le patronat et ses commis qui nous gouvernent ? On peut en douter.
L’issue de ce terrible affrontement de classe, que le capital impose au monde du travail, dépendra des suites que les travailleurs donneront à cette journée. Les communistes feront tout pour qu’elles soient à la hauteur et que la mobilisation aille croissante .
R.C
Avec la CGT les travailleurs se mobilisent:
Intervention de Fred Laurent Secrétaire de l'UD 84
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Une large mobilisation des enseignants
La jeunesse
Le Parti communiste mobilisé
La mobilisation dans sa diversité