Des commémorations du 8 mai 1945, à Paris et à Lyon, sans la population tenue, manu militari, à l'écart pour cause de présence du Président en disent long sur la situation "apaisée" du pays.
Villes en état de siège, manifestations importantes, gaz lacrymogène et coups de matraque à profusion constituent l'envers du décor des déplacements présidentiels. Preuve, s'il en fallait, que la lutte contre la réforme continue et que, contrairement au discours officiel, ce n'est pas le Président et ses mandants du MEDEF qui sont en position de force. Qu'il le veuille ou non, la réforme des retraites est toujours massivement rejetée par le monde du travail.
Rouge Cerise a retrouvé un manifestant, bien connu de ses lecteurs, qui témoigne (au moins de l'ambiance) de Lyon aujourd'hui