Comme tous les ans désormais, le » groupe d’experts » sur le smic s’est autorisé à dire aux smicards qu’ils gagnaient déjà trop.
" Ce n’est pas le moment d’ajouter à l’incertitude en cherchant à accélérer dès à présent la hausse des salaires. Il se trouve par ailleurs que la croissance du smic est restée très proche de celle du salaire moyen sur ces trois dernières années. Dans ces conditions, s’en tenir à l’indexation légale du smic sur l’inflation et les indices salariaux semble le plus raisonnable. »
80 % des 3 millions d’employés au smic (surtout des femmes) sont dans l’économie locale : emplois de serveurs, de vendeurs, de femmes de ménage, d’aides-soignantes, d’assistantes maternelles, d’employés d’association et sont donc très peu sujet à la " compétition mondialisée " toujours mise en avant pour justifier une stagnation des salaires , Rouge Cerise
(*) http://www.groupe-communiste.assemblee-nationale.fr/expressions/revalorisation-du-smic
Les articles du Gorafi sont quelquefois pris au sérieux notament Christine Boutin !
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Ses amis ne le reconnaissent plus depuis que son SMIC a été augmenté de 6 euros
Jean-Luc Hernaud, salarié depuis 29 ans chez Peugeot-Citroen, a complètement « pété les plombs » suite à l’augmentation spéctaculaire de son salaire au 1er Janvier 2016.
La remise en marche de son chauffage électrique, un nouveau paillasson, et surtout deux vrais repas par jour, voilà le nouveau quotidien de cet ouvrier alsacien au grand dam de son entourage. « Ce n’est plus le Jean-Luc que j’ai connu. » confie Marc son ami d’enfance qui l’a croisé lundi dernier, jetant des pièces jaunes par la vitre de sa Skoda break avec une cigarette et non une simple roulée à la bouche.
Sa maman affirme même que Jean-Luc n’appelle ses amis que pour leurs annoncer qu’il s’est acheté un abonnement à son journal préféré ou bien juste pour dire que son chien digère mal ses nouvelles croquettes en lieu et place des traditionnels restes.
« 6 Euros d’un coup c’est beaucoup trop »
Selon Pascal Chatelet, sociologue à la Sorbonne, le gouvernement ne pense pas à l’impact social que peut provoquer une telle augmentation du salaire minimum : « 6 euros d’un seul coup c’est beaucoup trop, il faut y aller doucement, 3 ou 4 centimes auraient été beaucoup plus raisonnable. »
Reste à savoir si Jean-Luc redescendra un jour sur terre et s’il ne se laissera pas emporter par ses excès de cette nouvelle situation. « Notre plus grande crainte est que quelqu’un profite de lui, de son argent et de son côté flambeur, j’ai peur qu’il n’y arrive pas » ajoutent ses camarades de travail.