Comme 534 autres délégué(e)s, j'ai participé à la conférence nationale de notre Parti qui s'est tenue le 5 novembre 2016 à la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris. Elle avait pour mission de prendre position sur l'engagement du PCF dans l'élection présidentielle de 2017. Deux options étaient ouvertes: soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon (option 1), présenter un candidat communiste (option 2).
Dés le début, la convention m’a captivé et c’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai suivi les 42 interventions qui se sont succédé. Tous les intervenants ont fait l’effort de présenter l’analyse qui les conduisait à prendre telle ou telle position et cela sans chercher à démolir ce qu’avaient dit les autres. Incontestablement le souci de contribuer à la réflexion et de ne pas diviser le Parti était présent dans toutes les têtes.
C'est ce qu'illustrent les 2 interventions que publie Rouge Cerise: celle d'André Chassaigne qui plaide pour l'option 2 et celle de Sébastien Jumel, maire de Dieppe, qui soutient l'option 1.
Ce fut un bon débat démocratique.
55,7% les 535 délégués ont voté pour une candidature communiste, le dernier mot reviendra aux adhérents qui voteront du 24 au 26 novembre.
Afin que cette consultation des communistes soit la plus massive et la plus démocratique possible les 4 délégué(e)s du Vaucluse rendront compte de leur mandat au cours d'une assemblée générale des communistes, convoquée mardi 8 à 18H15 à l'Espace 7 à Sorgue.
Quelle que soit la position que chaque militant a pu adopter dans sa section, il importe que la réunion de mardi permette au plus grand nombre de communistes de débattre de nouveau et de s’exprimer car, ainsi que l’a souligné André Chassaigne, il n’y a pas de bons et de mauvais communistes, il n’y a pas ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, mais des communistes tout court qui ont besoin de frotter leur cervelle à celle des autres, de réfléchir collectivement et de décider sereinement, avant de se mettre en marche pour la bataille.
Enver