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COMMUNIQUE DE PRESSE
ANDRE CASTELLI/ DELPHINE JORDAN
CONTRATS AIDES / SEPT 2017
Dans le Vaucluse, ce sont 1607 contrats aidés qui ne seront pas reconduits d'ici la fin de l'année.
Nous sommes indignés de la manière choquante de procéder du gouvernement. Les contrats aidés sont jugés "inutiles et coûteux"? Cette paresse de la pensée a conduit à en supprimer 400 000 dans le pays en l'espace de quelques semaines. Cette mesure extrême, car menée sans aucune considération humaine pour les personnes qui occupent ces postes, souvent des femmes subissant des temps partiels, a tourné au cynisme quand certain(e)s se sont entendu(e)s dire de ne pas revenir sur leur lieu de travail... le lendemain!
Nous avons interpellé le préfet et les parlementaires de Vaucluse pour les alerter sur les conséquences immédiates : les premiers pénalisés seront les associations, les administrations territoriales et les services publics comme celui, très touché, de l'Education nationale. Par conséquent, c'est l'ensemble de la population qui fera les frais d'une mesure injuste.
Nous avons toujours dit que ces contrats utiles devaient être pérennisés et reconnus statutairement. La précarité institutionnalisée, c'est ce que nous combattons à travers notre mobilisation contre la loi travail. Notre projet, c'est de redonner tout son sens au mot "travail", entendu comme utile et porteur de sens, rémunéré décemment, et organisé autour de la démocratie au travail.