Quand l’instrumentalisation de la pauvreté confine à l’indécence

PCF Avignon Morières Le Pontet publié le 30 décembre 2017

Quand l’instrumentalisation de la pauvreté confine à l’indécence.

J.F. Cesarini, député LREM de la 1^ère circonscription de Vaucluse transforme sa permanence en lieu de culture éphémère : un musée des sans-abri.
Une fois de plus, il met en scène « son bon cœur », sa bonne âme, sa charité chrétienne, comme il a déjà pu le faire le 15 décembre à l’ouverture du centre des Restos du Coeur pour les bébés.

Cette mise en scène ne nous trompe pas : Monsieur le député En Marche soutient sans faillir le gouvernement Macron/ Philippe :

• Celui-là même qui facilite les licenciements (200 postes menacés à Pimkie, Peugeot aurait prévu de recourir à la rupture conventionnelle collective grâce à l’application des ordonnances sur la loi travail).
• 
  Celui-là même qui met en danger la politique d’un logement pour tous en diminuant les recettes des offices HLM et en baissant les APL.
• 
  Celui-là même qui supprime d’un trait de plume des milliers de contrats aidés.
• Celui-là même qui veut renforcer le contrôle des chômeurs. Parce que sous Macron, un chômeur est coupable de l’être.

Oui J.F. Cesarini soutient une politique qui appauvrit les gens.

Dans ce contexte, quand d’autres choisissent d’agir dans des maraudes contre la faim et le froid, mettre en scène son humanité un 28 décembre dans des locaux bien chauffés relève de la provocation .