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https://www.facebook.com/luttesinvisibles/ le 24 janvier 2018

La cour de Cassation confirme la condamnation à 24 mois de prison avec sursis, 5 ans de mise à l'épreuve et inscription au casier judiciaire des 7 de Goodyear.
Cette décision est politique, destinée à intimider tous les militants qui relèvent la tête.
LA RIPOSTE DOIT ETRE NATIONALE !

La réaction à chaud de Mickael Wamen
La cour de cassation ne casse pas le jugement pour les 7 goodyear....

Nous venons d'apprendre que la cour de cassation, malgré une position du procureur de valider notre démarche de recours et appuyant notre démarche de casser le jugement d'Amiens du 11 janvier 2017, celle ci confirme le jugement.

Ce qui veut dire que les condamnations débutent ce jour.

Les condamnations à de la prison Avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve et quasier B2 s'imposent aux Condamnés.

Rien ne peut expliquer une telle décision, notre avocat à la cour était pourtant confiant ....

Nous étudions. Un recours devant la cour européenne des droits de l'homme ...

Cette confirmation du jugement de 2017,, confirme surtout l'acharnement contre ceux qui luttent et s'opposent à la finance.

Nous sommes déçus mais pas KO, la mise à l'épreuve de 5 ans est un vrai problème pour les militants que nous sommes ....

La CGT doit se dresser comme jamais au niveau nationale pour exiger l'arrêt de toutes les poursuites et en faire un combat nationale Avec la création d'une fédération de La Défense des militants Avec des moyens humains et financiers à La hauteur des attaques !!!

Cette condamnation effective Est un coup trés dur porté à notre avenir professionnel, c'est Aussi cela qu'ils cherchent en voulant nous détruire ...

Vive la lutte, nous sommes Aussi victimes du manque cruel d'unité, nous allons aller devant la cour européenne car jamais nous ne lâcherons, nous espérons que les instances vont prendre la mesure de ce que nous subissons et vont nous contacter pour nous aider à financer la procédure européenne ....

WAMEN Mickael
Un des 7 condamnés

 

https://www.ouest-france.fr/ Publié le 24/01/2018

Séquestration à Goodyear Amiens : 7 salariés définitivement condamnés

La Cour de cassation a validé, ce mercredi, les peines d’emprisonnement avec sursis à l’encontre de sept salariés de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord. Ils étaient poursuivis pour avoir séquestré en 2014 deux dirigeants de leur usine.

Les 6 et 7 janvier 2014, le directeur des ressources humaines et le directeur de la production de Goodyear Amiens-Nord avaient été retenus pendant une trentaine d’heures dans les locaux de l’usine de pneumatiques, occupée par quelques dizaines de salariés en colère après l’annonce de la fermeture de ce site de 1 143 salariés.

Le 11 janvier 2017, la cour d’appel d’Amiens avait prononcé sept peines avec sursis à l’encontre de sept salariés, et une relaxe pour un huitième, adoucissant nettement les condamnations à de la prison ferme prononcées en première instance.

L’avocat des salariés, Me Fiodor Rilov, avait néanmoins annoncé un pourvoi en cassation pour atteindre « l’objectif qu’on s’était fixé au départ, à savoir la relaxe pour la totalité des militants syndicaux poursuivis ». « L’acharnement continue », avait estimé la direction de la CGT, ce qui est « totalement inacceptable alors même qu’il n’existe plus aucun plaignant ».

Les poursuites étaient intentées par le parquet. Goodyear avait retiré sa plainte, comme les deux cadres concernés. Mercredi, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi des sept hommes en jugeant la décision de la cour d’appel régulière sur la forme. Leur condamnation devient donc définitive.

Prison forme en première instance

Dans le détail, quatre des salariés, dont Mickaël Wamen, ex-leader de la CGT de l’usine, avaient été condamnés en appel à 12 mois avec sursis pour séquestration. En revanche, ils avaient été relaxés du chef d’accusation de « violences en réunion ».

À l’inverse, trois salariés avaient été relaxés du chef de « séquestration » mais reconnus coupables de « violences en réunion ». Deux d’entre eux avaient été condamnés à trois mois avec sursis, le troisième à deux mois avec sursis.

La condamnation en première instance des huit anciens salariés à 24 mois de prison dont neuf ferme avait provoqué un tollé en France où plusieurs manifestations de soutien avaient été organisées et une pétition en ligne réclamant l’arrêt des poursuites à leur encontre avait recueilli plus de 171 000 signatures. La CGT y avait vu un symbole de la « criminalisation de l’action syndicale ».

 

 

Tag(s) : #JE LUTTE DES CLASSES
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