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l y a 75 ans, le 21 avril 1944 était promulguée, par le Gouvernement provisoire de la République française (siégeant à Alger), l’ordonnance dont l’article 17 déclare : « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ».
Ce succès est l'aboutissement d'une lutte longue et difficile comme le montre la vidéo des Jeunes Communistes ci-dessous.
Dans la dernière étape de ce combat, le vote de l'Assemblée nationale consultative, l'action de notre parti a été décisive. Notre camarade FERNAND GRENIER, résistant et député communiste, a du batailler pour faire adopter son amendement qui légalisait le vote des femmes. Des politiciens « radicaux », « socialistes » (dont le futur président Vincent Auriol), ou le futur corédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, René Cassin, font de l’obstruction. Eligibilité oui, mais droit de vote, pas tout de suite ! Il y aurait trop de femmes en France en proportion, avec tous les hommes retenus en Allemagne. Mais les femmes ont trop donné pendant la guerre, trop participé à la Résistance pour qu'on puisse encore continuer à les faire taire. L'amendement sera voté.
La France n'est pas pionnière dans ce domaine et en Europe l'obtention du droit de vote pour les femmes sera obtenu encore beaucoup plus tardivement comme le montre le tableau ci-dessous.
La route de l'émancipation réelle des femmes est encore longue, d'autres luttes nous attendent. Qu'on pense que, si elle est élue ,Marie-Hélène Bourlard, en deuxième position sur la liste de Ian Brossat, sera la première ouvrière à entrer au parlement européen!
Dans leur combat les femmes peuvent compter sur les communistes, hommes et femmes, car notre but est de construire une société d'où seront bannies toute exploitation et toute domination: le communisme.
R.C.
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