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Depuis des années, on annonce le PCF à l’agonie. On prédit sa mort pour le lendemain.

Il faut reconnaître que malgré son passé courageux et créateur, la plupart des avancées sociales et politiques étant marquées de son empreinte, le PCF a dû en supporter des vertes et des pas mures : les crimes et les dérives au nom du communisme, les erreurs stratégiques chèrement payées, un environnement politique imprégné d’individualisme, d’argent roi et de compromissions avec le monde de la finance, des tentatives à répétition de sabordage depuis ses propres rangs. Dur, dur, d’être communiste depuis le début de ce siècle.

Le PCF avait disparu des radars ces dernières années. Il avait lui même organisé sa disparition de la vie politique française en s’effaçant derrière un personnage et ses proches tous anciens du PS à la recherche d’un nouveau souffle pour la sociale démocratie prônant « la mort et le néant » du PCF.

L’affaire semblait être pliée lorsque ce parti disposant toujours de deux groupes parlementaires, de 800 maires et de 50.000 adhérents à jour de leurs cotisations (et pas sur internet) a trouvé en lui même la force propulsive ouvrant la voie de la reconstruction : celle de l’affirmation de son identité tout en gardant la main tendue pour une unité populaire de progrès.

Et voici le PCF reprenant des couleurs avec sa liste pour les prochaines élections européennes conduite par Ian Brossat et l’arrivée d’une nouvelle génération de responsables à l’image de son nouveau secrétaire national, Fabien Roussel.

Il faudra du temps pour réactiver ce parti lourdement malmené. L’élection européenne sera une étape dans un travail de reconstruction que le PCF aura intérêt à mener avec un souci : le rassemblement.

josé Fort

 

 

Tag(s) : #AGIR AVEC LE PCF, #TRIBUNE LIBRE
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