Rouge Cerise publie aujourd'hui:
- Un appel à signer et faire signer la pétition: "Non à la privatisation des barrages" avec une introduction qui montre notamment que le gouvernement pourrait parfaitement s'opposer à cette privatisation.
- Un tract pétition, paru il y a 3 ans, de la section du PCF de Saint-Martin d'Hières soulignant l'importance de cette privatisation et de ses conséquences. Le moins qu'on puisse dire est que les communistes ne se sont manifestement pas trompés! Après le résultat des élections européennes, le rappel du vote de ce projet par EELV, porté à l'époque par Manuel Valls, n'est pas sans intérêt.
Contre la privatisation des barrages agissons!
R.C.
L'Europe veut obliger la France à privatiser nos barrages ! Il y a trois mois, vous vous en souvenez peut-être, la Commission de Bruxelles a même envoyé à la France une "mise en demeure" pour la forcer à obtempérer.
Mais en réalité, rien n'oblige la France à suivre les injonctions de l'Union européenne !
C'est ce qu'un économiste vient d'expliquer dans Le Figaro : la France pourrait tout à fait s'opposer à Bruxelles, et garder le contrôle de ses barrages, en toute légalité : « soit au titre de la "réserve de sûreté" utilisée pour la gestion de l'eau qui alimente les populations ; soit au titre de l'"intérêt stratégique" pour la gestion de barrages qui déterminent la survie d'une région ».
Mais pour le moment, le Gouvernement maintient le cap de la soumission : soumission à l'Europe... et soumission aux multinationales, comme Vattenfall, Hyperdrola ou Total, qui convoitent nos barrages pour en tirer de juteux profits…
Si nous restons sans réagir, ils vont nous refaire le coup des autoroutes. Avec des conséquences encore plus graves dans le cas des barrages : non seulement, ils nous feront payer plus cher l'électricité... mais en plus, ils chercheront la rentabilité à tout prix, et c'est la sécurité des riverains qui en fera les frais !
C'est tout fait inacceptable !
Il faut absolument garder le contrôle de nos barrages. Et pour cela, la résistance s'organise partout en France.
Dernier exemple : dans les Hautes-Pyrénées, un collectif vient d'être créé sous le nom "Gardons nos barrages".
Et dans la Vienne, quelques jours plus tôt, la communauté de communes Vienne et Gartempe a pris position officiellement contre la vente des barrages à des multinationales.
Dans ce combat, vous le voyez, les citoyens peuvent compter sur le soutien de nombreux élus.
67 000 personnes ont signé la pétition "Non à la privatisation de nos barrages !". C'est déjà beaucoup. Mais en réalité, c'est l'immense majorité des Français qui ne veulent surtout pas que les barrages soient livrés à des intérêts privés !
Le problème, c'est que beaucoup de Français ignorent que le Gouvernement, aux ordres de l'Union européenne, prévoit toujours de privatiser 150 barrages dans les années qui viennent.
Il faut absolument le faire savoir aux Français !
Signez et faites signer la pétition:
https://www.citizaction.fr/petition/non-a-la-privatisation-de-nos-barrages/
Contre la privatisation des concessions hydrauliques et les suppressions d’emplois ! Pour le monopole public de l’énergie !
C’est 7 barrages hydrauliques rien qu’en Isère ! Signez la pétition.
Le projet de loi sur la transition énergétique, voté en catimini, en juillet 2015, par l’Assemblée Nationale porte les orientations énergétiques en France pour plusieurs décennies. Au milieu de ce projet figure l’ouverture à la concurrence des concessions hydrauliques. Sachant que l’ouverture à la concurrence a été votée par EELV, on peut s’interroger sur la ligne politique de ce parti qui se dit de « gauche » et défendre l’énergie propre.
Elle est l’une des conséquences de la privatisation d’EDF (Électricité de France), changement de statut d’EDF en société anonyme en 2004.
L’État français, actionnaire d’EDF (85 %), via l’union européenne du capital, s’appuie sur ce point pour faire pression afin de se conformer à la libéralisation du marché de l’énergie « au nom de la concurrence libre et non faussée ». que les français ont repoussée par voie référendaire le 29 mai 2005. Pourtant, le gouvernement précédent prévoyait la mise en concurrence de 20% de notre puissance hydraulique, entre 2015 et 2025, Le gouvernement actuel (À L'époque Manuel Valls note de RC), avec le soutien d’EELV, la met en ouvre. Le gouvernement précédent prévoyait la mise en concurrence de 20% de notre puissance hydraulique, entre 2015 et 2025.
Ce projet prévoit également la création de Société d’Économie Mixte (SEM), qui régionaliserait la gestion des concessions hydrauliques, au profit des collectivités locales et d’investisseurs étrangers. La mise en concurrence de la production hydraulique est lourde de conséquences pour le service public, les usagers et les salariés :
- hausse des prix
- suppressions d’emplois programmées (annonce de 4000 suppressions d’emploi par EDF)
- dés-optimisation du réseau…
- baisse de sécurité pour nous tous. Pour l’Isère, nous parlons de 7 grands barrages hydrauliques sur des cours d’eau qui convergent sur l’agglomération grenobloise.
- Introduites par la Loi, les sociétés d’économie mixte sont des partenariats publics / privés dans lesquels la part publique descend généralement en dessous de la majorité laissant ainsi les « mains libres » au privé.
Les installations de production d’hydroélectricité ont été construites par l’argent public et par les factures des usagers. Elles nous appartiennent.
Elles sont aujourd’hui complètement amorties. L’usager n’a donc plus à supporter cette charge. L’électricité d’origine hydraulique est la moins chère à produire en France. C’est aussi la première des énergies renouvelables.
Elle représente 12 % de la production nationale d’électricité (plus de 25 GW, deuxième en Europe derrière la Norvège). Il existe plus de 400 barrages en France, propriété de l’État, donc des usagers, dont 85 % concédés à EDF.
Aujourd’hui, 5600 hydrauliciens en assurent la maintenance et l’exploitation. Elle est également une énergie qui participe fortement à l’équilibre du réseau grâce à sa réactivité (pointe de consommation, relevage du réseau suite à un incident, variation de puissance très rapide). Elle est donc indispensable à la maîtrise du coût de production de l’énergie électrique. En décidant de se séparer de cette énergie, l’Etat va contribuer à dés-optimiser le réseau, ce qui entraînera la multiplication des coupures et une augmentation du prix de l’électricité. Refusons de payer la spéculation que va organiser le privé au moment des pointes de consommations.
La « transition énergétique » cette farce après la COP21, l’etat brade son hydraulique au risque de le voir se détériorer cette énergie propre.
- 5 à 8 milliards d’euros par jour, c’est ce que coûterait un black-out en France si on persiste à fermer des unités de production sans assurer l’équilibre du réseau électrique.
- 11 millions de Français sont en situation de précarité énergétique. Ils consacrent plus de 10 % de leur revenu à leur facture d’énergie. 90 % sont issus du parc logement privé, 62 % sont propriétaires et 55 % ont plus de 60 ans. La déréglementation du secteur aggrave cette situation !
- 80 % C’est l’augmentation du prix du gaz depuis 2005 et la privatisation de GDF. Et les actionnaires, ils se sont augmentés de combien ?
- 15 % La Contribution au service public de l’électricité (CSPE) représente 15 % de votre facture annuelle moyenne TTC en sachant que presque les 2/3 servent à financer les énergies types renouvelables hors hydraulique. La transition énergétique a un prix. Qui paie à votre avis ? Les contribuables sur les aides publiques à l’investissement, les factures d’électricité sur la vente de l’énergie produite à un prix 3 fois plus élevé que le coût de production EDF.
- 20 % C’est le taux de TVA appliqué sur la consommation d’énergie alors qu’il est normalement de 5,5 % pour les produits de première nécessité. Il semble pourtant assez incontestable que se chauffer et s’éclairer est de première nécessité !
Les communistes soutiennent les actions des salariés d’EDF en lutte et ils appellent tous les travailleurs à la Résistance. Communistes, nous affirmons que, plus que jamais, la montée des luttes et leurs convergences portent la rupture politique !
- Non à la privatisation des concessions hydrauliques !
- Pour la renationalisation de l’énergie !
- Pour le monopole public de l’énergie !
- Pétition : Pour la renationalisation de l’énergie
Les signataires de la pétition exigent :
- Arrêt de la marchandisation de l’énergie !
- Arrêt de la privatisation de barrages ; prolongation des concessions historiques
- Baisse des tarifs, l’énergie n’est pas une marchandises c’est un besoin de la population,
- Reconquête d’un grand service public de l’énergie avec la nationalisation (EDF -GDF -Suez France) sans contre partie financière et ré-instauration d’un monopole public de l’énergie
- Développement du service public par des créations d’emplois statutaires et toutes mesures contre la dégradation des conditions de travail ;
- Arrêt de la casse du service public et du statut des IEG (industries électriques et gazières)
- Arrêt du processus européen de marchandisation et de privatisation et le rétablissement du statut public et du monopole public de l’énergie, des transports, de la sidérurgie, de l’industrie pharmaceutique, de la chimie, de l’aéronautique, de l’industrie automobile, des autoroutes…
- Non application des directives européennes
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