Les dessous nauséabonds d’un sondage intéressant ! Par Roger Martin

17 Janvier 2020

Comme beaucoup, j’ai pris connaissance du sondage Harris.

J’y ai trouvé des éléments très intéressants qui doivent nous renforcer dans la lutte ouverte contre la réforme inique des retraites.

Pour autant, je constate avec regret que dans ce sondage les dés sont pipés.

Lorsqu’on demande aux sondés quelles personnalités politiques leur semblent les plus proches des revendications, on voit certes qu Mélenchon et Hamon arrivent en tête.

Mais on ne peut que remarquer qu’aucun dirigeant communiste, et surtout pas Fabien Roussel, Secrétaire national du Parti communiste français, que l’on a pu voir aux côtés des travailleurs en lutte à de nombreuses reprises et en de nombreux lieux, ne figure dans les choix possibles.

Ainsi, à sa façon, Harris contribue à évincer les communistes de la vie politique.

Il en faudra plus pour que la manœuvre réussisse: en Vaucluse, les travailleurs qui nous voient non seulement dans les cortèges, mais aux portes de Florette, Rousselot, Aromazone,SOCOPA, Eurenco ou SEPR, savent pertinemment où se trouvent leurs plus ardents défenseurs.

Roger Martin

---------------------------------------------------------------------------------------

44 ^ème jour de grève:

On lâche rien!

CAISSE DE SOLIDARITÉ

Chèques à l'ordre de UD CGT 84

au dos "Caisse de Solidarité"

à envoyer à:

Union Départementale CGT du Vaucluse

1 RUE LEDRU ROLLIN 84000 AVIGNON

-------------------------------------------------------------------------------------

Tag(s) : #SE FORMER - COMPRENDRE, #AGIR AVEC LE PCF

Olivier DEVALEZ

19/01/2020 16:27

Question : comment peut-on être contre le système et, comme "L'Humanité", ne survivre que grâce aux subsides accordés par ce même système ? La même question se pose pour le PCF : pour apparaître vraiment comme une force d'opposition, il devrait agir en dehors du système, et non pas depuis celui-ci, en acceptant les règles, se mettant ainsi de lui-même sur même plan que LFI et le RN.

Répondre

ROUGE CERISE PCF 84

21/01/2020 21:36

Si les subsides accordés à la presse suffisaient à faire vivre un journal, on le saurait. Comme chacun sait, 90% des médias appartiennent à des groupes financiers qu’on ne présente plus. Les aides à la presse papier existent, on ne voit pas pourquoi L’Humanité ou La Croix refuseraient ce que Le Figaro, dont les problèmes sont bénins question finances, accueille les bras ouverts. Chaque fois que L’Huma a été sauvée, c’est par un formidable sursaut de ses lecteurs et une collecte de fonds exceptionnelle (on peut toujours donner…).<br /> <br /> Le Parti communiste, à la grande différence du RN et la FI, se refuse et à une référence-incantation à un « peuple » sublimé et à des sauveurs suprêmes (on a déjà donné dans le passé) et considère qu’il s’agit avant tout de reconstruire un outil qui n’est pas hors d’état mais qui a rouillé. Le pouvoir ne se conquiert pas à coups de slogans et, plus que jamais nous pensons que les luttes et les conquêtes supposent une ossature et un outil performant. Nous avons entrepris des efforts titanesques, à commencer par notre réorganisation, l’organisation dans les entreprises pour être au plus près des luttes. À défaut de parler de l’ensemble de la France et de Saint-Amand Montrond ( vieille terre de luttes !), en Vaucluse, Les travailleurs de Florette, Socopa, Aromazone, Eurenco, SEPR, ont repris l’habitude de voir des communistes et à présent d’en compter dans leurs boîtes. Aussi, nous travaillons dans un cadre existant, ce que vous appelez le « système », participant aux élections, qu’elles soient syndicales, associatives ou politiques et dans un cadre différent, celui de la lutte de classes sur le terrain.

Henri Tramoy

17/01/2020 08:32

Tout est en effet organisé pour effacer le parti communiste. Et chacun peut témoigner du fait que le seul parti visiblement visible aux côtés de ceux qui luttent contre la réforme Macron sont les communistes.<br /> Toutefois, je suis en désaccord profond avec la banderole "Une autre réforme est possible" et le slogan mis en avant par le PCF depuis des années "Une autre politique est possible". C'est le degré zéro du projet qui traduit que le parti communiste n'a plus que des propositions d'amendement du capitalisme Une autre "réforme" ? Comment peut-on à ce point accompagner le vocabulaire de la droite et de la sociale-démocratie ? Depuis 40 ans, le mot réforme est opposé à tout ce qui a fait en 1946 et après les conquis sociaux. Une "réforme" c'est un recul néo-libéral ! Laissons-le aux réformistes ! Non, pas de "réforme", pas "d'autre politique" mais un nouveau projet révolutionnaire : et celui-là, il existe. Il a nom "salaire à vie" et ouvre toutes les perspectives sociale et écologistes pour les deux prochains siècles. J'en ai parlé hier à un médecin du CHU de Nîmes, il m'a dit "je vote pour !". Alors pourquoi le PCF s'obstine-t-il à ne pas vouloir s'en emparer. C'est désespérant.