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"Nous demandons enfin le report de la réforme de l'assurance chômage dont l'entrée en application est prévue pour le 1er avril." Indiquait  le secrétaire nationale du PCF, Fabien Roussel, réagissant à l'allocution d'Emmanuel Macron sur l'épidémie de Coronavirus.

Rouge Cerise reproduit ci-dessous des extraits d'un article du Parisien qui montre la nécessité de cette mesure. Les perturbations économiques liées à l'épidémie vont en effet frapper en premier lieu ceux dont l'emploi est le plus précaire et notamment les saisonniers.  Comment ajouter à leurs difficultés  les 2,6 milliards d'économies budgétaires que la réforme Macron a prévu de prélever dans leurs poches à partir du 1er avril?.

Il faut se souvenir que ce prélèvement sur les plus vulnérables n'est pas le seul prévu par le gouvernement au premier avril. Il s'y ajoute la suppression des APL pour 600 000 familles et pour beaucoup ce sera double peine!

La justice voudrait qu'on enterre ces 2 réformes, ce qui est techniquement possible, mais le MEDEF y tient. Seule une mobilisation populaire forte pourra le contraindre à reculer.

 

RC

 

Article du Parisien

LP/Frédéric Dugi

(...)

À partir du 1 er avril prochain, le calcul de l'indemnisation journalière sera basé sur le revenu moyen mensuel, et non plus sur les seuls jours travaillés. Des modifications dénoncées par l'ensemble des syndicats parce qu'elles vont mécaniquement pénaliser les précaires, particulièrement les « permittents », ceux qui alternent contrats courts et périodes d'inactivité.

« Pour nombre d'entre eux, cela va diviser par trois ou quatre le montant de leurs allocations. Et ça ne va rien changer au comportement des entreprises qui continueront d'utiliser les précaires comme variable d'ajustement car l'emploi s'effondre ! » dénonce Denis Gravouil, de la CGT. Un simulateur mis en ligne par Pôle emploi au début de l'année pour calculer l'impact de la réforme, a mis en évidence les effets négatifs de la réforme. Il a été désactivé au bout d'un jour.

Un simple décret peut suffire
Les saisonniers, particulièrement impactés, n'ont pas attendu l'épidémie du coronavirus pour faire entendre leur colère. Le 15 février dernier, à l'appel de la CGT et FO, une quarantaine de stations de ski ont été touchées par un mouvement de grève. Et de nouvelles actions sont prévues fin mars. Un mouvement de contestation qui menace de s'étendre à d'autres catégories.

Nombre de travailleurs précaires des secteurs fragilisés par les effets économiques de l'épidémie pourraient leur emboîter le pas, comme les intermittents du spectacle durement frappés par les annulations, les petites mains de l'hôtellerie, ou encore des travaux publics et des transports… Des secteurs gros consommateurs de CDD et d'intérim, qui sont aujourd'hui dans la tourmente.

« Compte tenu de l'impact économique sur les entreprises et notamment les PME, il va falloir faire preuve de souplesse à titre temporaire », reconnaît une source de l'exécutif. Techniquement, un report est possible. Un simple décret peut modifier celui de juillet 2019. Il suffira ensuite de ne pas appuyer sur le bouton de la mise en œuvre. « Ce report pourrait aussi arranger Pôle emploi qui n'est pas complètement prêt », avance un responsable syndical.

 Catherine Gasté

 

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Retraites: 101ème jour de lutte

On lâche rien!

 

CAISSE DE SOLIDARITÉ

Chèques à l'ordre de UD CGT 84

au dos "Caisse de Solidarité"

à envoyer à:

Union Départementale CGT du Vaucluse

1 RUE LEDRU ROLLIN 84000 AVIGNON

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