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L'exemple de la fermeture de l'usine  Luxer dans le Puy-de Dôme , que Rouge Cerise présente ci-dessous, n'est pas qu'une illustration du désastre industriel dans lequel le capital et ses commis du gouvernement ont  plongé notre pays. Elle est aussi une occasion de regarder parmi "Les politiques" qui fait quoi et d'en tirer les conséquences.

Il est de bon ton chez les populistes en tous genres  et les abstentionnistes de conviction de fustiger "les politiques".  Rouge Cerise a déjà eu l'occasion de montrer que cette généralisation faisait partie du dispositif patronal pour semer la confusion dans le monde du travail . (Ici)

 

L'exemple de l'usine Luxfer  est à cet égard édifiant:

- D'un côté, il y a des responsables politiques qui permettent au capital de développer son activité maléfique. Des fonds de pensions ont ainsi pu fermer, profits obligent, cette usine privant la nation d'un matériel médical qui lui fait cruellement défaut pour combattre l'épidémie de Covod-19 et les ouvriers de leurs emplois; cela grâce aux ordonnances de fin  2017 prises par Macron et LREM.

- De l'autre,  il y a ceux qui ont toujours soutenu  la  lutte  des travailleurs contre la fermeture et  pour le maintien de la production. C'est ce qu'illustre, par exemple,  la lettre adressée par André Chassaigne et les élu(e)s communistes du Puy-de-Dôme aux autorités  en janvier dernier. ( C'est Ici)

 

Des deux côtés,  "des politiques" ont agi. Les uns ont sacrifié les usines  sur l'autel du profit les autres se sont battus, et se battent encore, pour qu'elles restent ouvertes et pour la ré-industrialisation de la France. Pour le monde  du travail et pour la nation c'est une sacrée différence!

 

Rouge Cerise vous invite à soutenir la lutte des travailleurs de Luxfer et leur demande de nationalisation. N'oubliez pas de signer la pétition.

 

R.C.

Jusqu’en mai 2019, l’usine Luxfer de Gerzat fabriquait ces bouteilles d’oxygène médical, dont l’Italie manque cruellement. Face à une pénurie qui pourrait gagner la France, d’anciens salariés demandent sa réouverture.

 

C’est l’histoire d’une fermeture d’usine comme on en voit trop souvent : une multinationale, propriété de fonds de pensions, qui spécule sur les prix de sa production. Un choix stratégique de fermer une usine bénéficiaire facilité par les ordonnances de 2017. Un gouvernement qui laisse faire malgré des licenciements pour raisons économiques injustifiés selon l’inspection du travail. 138 ouvriers laissés sur le carreau. Un bassin d’emploi touché de plein fouet... Une histoire « banale » d’un système économique à bout de souffle, que la crise du Covid-19 vient de nouveau questionner.

 

Nationalisation

L’usine Luxfer de Gerzat (Puy-de-Dôme), fabriquait, entre autre, 100 000 bouteilles d’oxygène médical, par an, à destination des professionnels de la santé qui représentaient 60% de son chiffre d’affaire. Ces bouteilles d’oxygène sont celles utilisées aujourd’hui par les hôpitaux surchargéspour accompagner la respiration des victimes de la pandémie, celles dont l'Italie manque cruellement aujoud'hui. « En France, les hôpitaux ont un système de raccordement sur des grandes cuves : nos bouteilles sont utilisées quand il y a un surplus de malades et que ce raccordement n’est plus possible, quand on les déplace et dans le cadre d’oxygénothérapie : pour pallier aux séquelles pulmonaires, explique Axel Peronczyk, ancien ouvrier de l’usine, délégué syndical CGT. Nous étions la seule usine d’Europe à en fabriquer, l’Italie en manque, en France, nous n’avons aucune information sur l’état des stocks… mais quand on se rendra compte que nous en manquons, il sera déjà trop tard ! Il faut agir vite. »

 

Après des mois de lutte contre la fermeture de leur usine, les ouvriers occupaient encore les lieux jusqu'au 16 mars, pour protéger leur outil de travail – dont les plus belles machines avaient été acquises par l’État quand l’usine était un fleuron national. Suite au discours, le 12 mars dernier, du président de la République qui affirme vouloir « reprendre le contrôle » des biens et services vitaux pour le pays, la CGT demande la nationalisation de cette usine dont les ouvriers sont sur le pied de guerre pour reprendre la production. Après les paroles, le gouvernement est donc prié de passer à l’acte.

 

Agir > Une pétition en ligne a été lancée sur Change.org.

 

Attention Change.org  tente de vous faire payer!

Ce n'est naturellement pas obligatoire! Pour signer gratuitement: cliquetez sur "aider cette pétition à prendre de l'ampleur" puis allez tout au bas de la page qui apparaît et cliquetez sur "désolé je ne peux rien faire de plus"  C'est la dernière ligne en tout petit. Merci Change.org!

 

 

Tag(s) : #AGIR AVEC LE PCF
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