Un article du site des communistes de Pierre Bénite
La récente réunion des maires écolo-ps tenue à Tours affichait un objectif clair : cent ans après le célèbre congrès, reconstruire la social démocratie et en finir avec le parti communiste français ou le réduire en miettes.
Au delà des mots sucrés, des formules alambiquées, l’opération des personnages réunis dans la capitale du Val de Loire participe d’une stratégie funeste aux multiples rebondissements : il y a eu d’abord l’opération européenne de Raphaël Gluksmann, leader éphémère disparu une fois l’élection passée ; il y a l’aventure proposée par Joffrin et sa nouvelle gauche bon chic bon genre téléguidée par les anciens du dernier quinquennat avec comme « organisateur » un certain Cambadelis qui évoquait du temps de Jospin « le rachat de l’Humanité » ; voici les institutionnels élus grâce aux suffrages de la vraie gauche, particulièrement communistes, prendre le relais.
Il faut suivre de près ces manœuvres sordides au risque sinon, comme on dit vulgairement, de « se faire enfiler ».
Car à gauche, c'est la grande magouille
Voici Laurent Joffrin, homme lige de Hollande, toujours imprésentable, supporté par ces « braves » gens de la gôche intello-caviardo trop à l’aise ne voyant pas – au delà de leur talent intello-artistique - pas plus loin que leur nez.
Voici, les maires écolos-socialos élus grâce au rassemblement à gauche, la vraie, croyant trouver à Tours le sens du revirement historique.
Voici, une gauche n’ayant pas tiré tous les enseignements de l’échec total du dernier quinquennat, du reniement de ses engagements et croyant repartir comme avant, comme si leur alignement sur la politique Hollande/Valls, la loi « El Khomeri », les atteintes aux libertés étaient passées comme lettre à la poste.
La gauche se présente comme un hospice à ciel ouvert certains propos de ses prétendus représentants s’affichant courtois alors qu’ils frisent la viscosité.
Les malheurs ne viennent jamais seuls. Ils sont comme les lâches. Ils chargent en bande. Faut toujours se méfier de ses prétendus amis.