Camarades, évitons le repli sur soi du travailleur qui aurait échappé aux licenciements, au COVID et qui, pour sauver son boulot, se dit qu’il vaut mieux ne pas faire de vagues et accepter n’importe quelle condition de salaire et abandonner tous les conquis ou avantages.
Eurenco, nouvel épisode de la lutte de classe que le patronat impose aux travailleurs: ce lundi 21 septembre, trois ouvriers étaient convoqués à des "entretiens préalables à une sanction disciplinaire".
Pour la CGT du site, "Ces convocations sont inacceptables, ce n'est pas à celles et ceux qui font vivre l' entreprise au quotidien, de subir l'incompétence de certains managers. Il est temps d'en sortir. La direction doit prendre ses responsabilités en mettant un terme à la procédure disciplinaire en ne sanctionnant pas ces camarades"
Face à cette nouvelle provocation, ces convocations, le plus souvent de syndicalistes CGT, sont fréquentes dans l'entreprise, la CGT avait appelé à la grève et à la solidarité
Une centaine de personnes, travailleurs d'Eurenco, actifs et retraités et délégations syndicales de diverses entreprises (SRPE, Hospitaliers, etc.) se sont rassemblées devant l'usine pour soutenir les camarades victimes de cette tentative de répression. Une solidarité qui fait chaud au coeur et donne des forces pour la lutte.
La section Oswald Calvetti du PCF, témoignait par sa présence de l'engagement de notre parti à être en toutes circonstances aux côté des travailleurs.
Le rapport de force ainsi créé sera-t-il suffisant pour faire reculer la direction? Réponse dans quelques jours....
À suivre...... (le poing levé)
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