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Myriam Silem ( devant à droite) -nome de Max Raspail, collant les affiches de LaREM 

Source: page Fb de La République en   marche de Saint-Didier                  
 

 

Je sais, je suis un chieur. Je cherche toujours la petite bête.
C’est une façon de voir les choses. Moi je voudrais seulement comprendre et il arrive qu’un QI sans doute insuffisant me plonge dans la perplexité.
Qu’on en juge.
J’apprends qu’ont lieu des rencontres par visio-conférence à l’occasion des élections départementales.
Celles des listes de droite ou d’extrême droite, qu’il s’agisse du duo d’illustres inconnus cornaqués par le sémillant Julien Aubert, le député qui porte plainte plus vite que son ombre, ou des adorateurs de l’héritière de Montretout et de Melle Nièce (celle qui chantait la Provence terre de Résistance aux Sarazins et aux Protestants en évoquant fièrement les massacres abominables d’hérétiques vaudois en Luberon), dont on sait les relations douteuses avec un individu condamné par la justice  et néanmoins toujours élu, ne me concernent pas.
Mais la Gauche !
Figurez-vous que m’arrive, par la magie d’Internet, une « proposition de rencontre à l’échelle du département » des forces de gauche, unies, une fois n’est pas coutume, pour tenter d’arracher le département à la sieste prolongée, mais antisociale, dans laquelle l’ont plongée ceux qui le dirigent depuis cinq ans.

Une liste de courriels et de noms suit et, insondable mystère, je n’y lis ni le nom de Myriam Macaire, ni celui de Bruno Verdi, candidats de la liste  À Gauche, Vraiment ! pour le canton de Pernes.  
En revanche, un nom figure bien pour ce même canton. Celui de Max Raspail, conseiller départemental sortant, vieille figure du PS. Contrairement aux autres candidats, il fait cavalier seul. Impossible ! Je me mets en quête de  sa « binôme », comme on dit en français moderne, oubliant que le principe d’un binôme est d’être composé de deux personnes.
Et là, surprise ! La bi-, à moins que ce ne soit la -nome, a disparu. Pourtant, sur des affichettes, à Pernes, j’ai bien lu un nom, Myriam Silem.
Saperlipopette ! Pourquoi cette absence ? Une erreur ? Un oubli ? Après tout, j’avais lu dans La Provence, qui omettait déjà d’évoquer la liste À Gauche, Vraiment ! et ses candidats, le seul nom de Max Raspail, présenté sous l’étiquette « gauche unie », ce qui semblait abusif puisqu’apparemment il n’avait pas même réussi l’union avec une colistière.
Et puis, soudain, la lumière fut et je m’exclamai, tel le commissaire Bourrel des Cinq dernières minutes, que les jeunes de moins de 60 ans ne peuvent pas connaître : « Mais oui, mais c’est bien sûr… »
L’explication de cette bizarrerie était simple et évidente : les organisateurs de ces réunions, contrairement à Max Raspail, à qui on l’avait de toute évidence cachée, connaissaient, eux, la stupéfiante vérité : Myriam Silem ne pouvait être invitée à participer à des réunions de la « Gauche unie » puisqu’elle appartenait à un mouvement politique appelé La République en marche (LaRem) dont le grand timonier n’est autre que le président Macron en personne.
Le grand écart idéologique. Ou le coup de la chauve-souris du bon La Fontaine : « Je suis oiseau, voici mes ailes/ Je suis souris, vivent les rats ».


Bon, bref, on l’aura compris, la seule liste de gauche, authentiquement, c’est celle que conduisent Myriam Macaire et Bruno Verdi  À GAUCHE, VRAIMENT !

Roger Martin

 

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Tag(s) : #DEPARTEMENTALES 2020
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