Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Morpion. Capture d'écran

 

Phénomène aussi durable que réjouissant que l’agonie proclamée du Parti Communiste.
Durable car depuis plus de trente ans, on nous ressasse ad nauseam le déclin, la mort lente, puis les derniers spasmes de notre parti.

Réjouissant, car cet acharnement ne peut trouver d’autre explication que la résistance du malade à passer de vie à trépas.
C’est que certains oublient qu’avec  50 000 adhérent-es, des centaines de maires, plusieurs dizaines de député-es, conseillères et conseillers départementaux, sénatrices et sénateurs, le Parti communiste est la troisième organisation politique de notre pays.
Mais même si ce n’était pas le cas…

L’Histoire, avec un grand H, en a donné maints exemples : poursuivi-e-s, persécuté-e-s, jeté-e-s en prison, exécuté-e-s, les communistes finissent toujours par relever la tête et brandir le poing.
Dans le dernier roman de Pierre Lemaitre, Le Grand Monde ( Éditions Calmann-Lévy) dont Rouge Cerise ne saurait trop recommander la lecture, expliquant au jeune Étienne, fraichement arrivé à Saigon, la situation de l’Indochine, le directeur de l’Agence indochinoise des monnaies, le désabusé Jeantet, tient les propos qui suivent : « Le gouvernement français a renoncé à exterminer les Viêts. Il a bien fait d’ailleurs parce que c’est impossible. Les communistes, c’est comme les morpions, vous croyez en être débarrassé, mais il en reste toujours quelques-uns  et ça suffit pour qu’ils se remettent à pulluler… »

À ceux qui prendraient ombrage de cette comparaison, un véritable hommage néanmoins, on pourra en proposer une autre. Le Parti communiste ? Un Phénix qui, toujours, renaît de ses cendres.
 

Roger Martin

Tag(s) : #CULTURE, #AGIR AVEC LE PCF
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :