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Depuis 1978, le 29 novembre est célébrée la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Cette date commémore le vote à l'Assemblée générale des Nations unies de la résolution, connue sous le nom de Plan de partage ou de la résolution 181 (II), destinée à créer un État arabe et un État juif, et qui a été adoptée le 29 novembre 1947.


En 2021, l’UNESCO déplorait déjà que « la question de la Palestine ne soit pas encore réglée et que le peuple palestinien ne jouisse pas encore de ses droits inaliénables, tels que définis par l’Assemblée générale, à savoir le droit à l'autodétermination sans ingérence extérieure, le droit à l'indépendance et à la souveraineté nationale, et le droit des Palestiniens de retourner dans leurs foyers, d'où ils ont été déplacés, et de retrouver leurs biens. »

A la suite des élections israéliennes de novembre 2022, les droits inaliénables du peuple palestinien sont en grand danger. A la Knesset, l’extrême droite israélienne s’exprime sans retenue. Dans les meetings d’Itamar Ben Gvir, nouveau ministre de la Sécurité nationale, on peut entendre crier « Mort aux Arabes » sans aucune sanction.

Depuis, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, des colons extrémistes ont violemment agressé des Palestiniens sans que l’armée israélienne intervienne.

Auparavant, les Palestiniens avaient du affronter toutes formes d’attaque : tous les jours, des incursions ont lieu, des arrestations, des assassinats en toute impunité. Depuis le printemps dernier, la Cisjordanie a connu plus de 2000 raids de l’armée israélienne faisant plus de 125 morts, le plus lourd bilan depuis 7 ans, dans un silence assourdissant de la communauté internationale. Les Palestiniens sont sous la menace constante de l’armée israélienne mais aussi, de façon quotidienne, ils sont confrontés à des attaques de bandes de colons souvent jeunes qui blessent, tuent, détruisent des oliviers…

Hommage à Sheeren Abu Akleh

  • La répression s’attaque aussi à la liberté d’expression, les 6 ONG palestiniennes de défense des droits de l’homme ont sans preuves été qualifiées de terroristes et interdites.
  • Sheeren Abu Akleh, journaliste, a été assassinée par l’armée israélienne pendant qu’elle couvrait la répression à Jénine en mai dernier.
  • Le nettoyage ethnique se poursuit à Masafer Yatta.
  • Sans oublier la situation particulière de la Bande de Gaza qui vit sous blocus depuis 2007 et sous le feu des bombes comme ce fut encore le cas cet été où 40 Palestiniens sont morts dont 19 enfants au cours d’une opération « préventive ».

Amnesty international et des ONG palestiniennes et israéliennes ont présenté des rapports sur l’apartheid. En effet l’apartheid est devenu une réalité tant dans les territoires palestiniens occupés qu’en Israël, la poursuite de l’occupation depuis 1967, l’aggravation de la colonisation sont des paramètres majeurs qui ont modifié la politique israélienne vis-à-vis des populations non-juives comme l’a bien traduit la loi Etat nation votée en 2018.

 

Le sort des prisonniers politiques palestiniens notamment de Salah Hamouri est également en contradiction avec le droit international (4e convention de Genève).

La situation de Salah nous concerne particulièrement puisque citoyen français, mais il ne faut pas oublier le sort des 4760 prisonniers palestiniens parmi lesquels 820 en détention administrative, 160 enfants et 33 femmes et aussi des députés palestiniens, élus démocratiquement, comme c’est le cas de Marwan Bargouthi, enlevé au mépris du droit international depuis 2002.

N’oublions pas non plus le sort de Georges Ibrahim Abdallah qui est détenu depuis 35 ans dans les geôles françaises, qui est libérable et que le gouvernement français sous les pressions israéliennes et américaines refuse de libérer.

29 novembre: Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
29 novembre: Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
29 novembre: Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien

Le sort des prisonniers politiques palestiniens notamment de Salah Hamouri est également en contradiction avec le droit international (4e convention de Genève).

La situation de Salah nous concerne particulièrement puisque citoyen français, mais il ne faut pas oublier le sort des 4760 prisonniers palestiniens parmi lesquels 820 en détention administrative, 160 enfants et 33 femmes et aussi des députés palestiniens, élus démocratiquement, comme c’est le cas de Marwan Bargouthi, enlevé au mépris du droit international depuis 2002.

N’oublions pas non plus le sort de Georges Ibrahim Abdallah qui est détenu depuis 35 ans dans les geôles françaises, qui est libérable et que le gouvernement français sous les pressions israéliennes et américaines refuse de libérer.

 

D’autre part, à l’ONU, un projet de résolution portant sur les pratiques israéliennes affectant les droits humains du peuple palestinien dans les Territoires occupés y compris Jérusalem-Est a été adopté par 98 voix pour, 17 contre et 52 abstentions dont la France. Dans les rues, dans les stades du monde entier, les peuples expriment leur inquiétude devant la violence de l’armée israélienne et des colons et manifestent leur soutien au peuple palestinien pour sa liberté.

De leur côté, les gouvernements européens et en ce qui nous concerne plus particulièrement le gouvernement français, persistent à afficher leur soumission aux gouvernements israélien et américain.

Le Parti communiste français (PCF) ne se résigne pas et plus que jamais demande avec détermination au gouvernement français de respecter le droit international :

  • La reconnaissance - telle que demandée par l’Assemblée nationale par sa résolution du 2 décembre 2014 confirmée par le Sénat le 11 décembre suivant - de l’État de Palestine dans ses frontières d'avant l'occupation en juin 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est, à côté d'Israël.
  • Le droit au retour suivant la résolution 194 de l’ONU qu’Israël a signée.
  • La suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël en vertu de son article 2 qui demande à chaque partie le respect des droits de l’homme.
  • La libération des prisonniers politiques.
  • La levée du siège de Gaza.
  • L’abrogation des circulaires Alliot-Marie et Mercier qui pénalisent les campagnes BDS.

Le PCF soutient :

  • Le projet de résolution sur «  l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien «  portée à l’Assemblée nationale par le député communiste Jean-Paul Lecoq et cosigné par 33 députés de gauche.
  • La campagne ICE [Initiative citoyenne européenne] lancée depuis février 2021 pour demander l’interdiction des produits des colonies.
  • L’ouverture par la Cour pénale internationale d'une enquête sur les crimes de guerre en Israël et en Palestine occupée.
     

Nathalie L'Hôpitault
membre du collectif Palestine
et de la commission des relations internationales du PCF

29 novembre: Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
29 novembre: Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
29 novembre: Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
29 novembre: Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
29 novembre: Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
29 novembre: Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
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