On n'est pas fatigué!
La retraite, à 60 ans, on s'est battu pour la gagner, on se battra pour la garder!
Après 12 journées d'action pour défendre les retraites on peut faire, au moins, 2 constatations:
- La première: le rejet est toujours aussi massif et le refus de cette réforme toujours aussi patent; l'affluence à cette douzième (douzième!!) journée de mobilisation en témoigne.
- La deuxième: ce ne sont pas toujours les mêmes qui sont dans l'action. Il y a certes une noyau régulier de manifestants mais, chaque journée, apporte son lot de nouvelles têtes et de nouvelles organisations; preuve s'il en faut du caractère tentaculaire de la mobilisation.
Dans ces conditions, l'avis du Conseil constitutionnel est très attendu. S'il invalidait totalement la loi le problème serait enfin résolu. Mais cette éventualité, compte tenu de son habitude de défendre les possédants, n'est pas la plus probable. S'il l' invalidait partiellement sur des aspects marginaux, comme c'est vraisemblable, cela ne changerait rien.
Quant au référendum d'initiative partagée: l'accepter ferait entrer le conflit dans une nouvelle phase, où la collecte des 4,8 millions de signatures nécessaires jouerait un rôle important. En cas de refus, il imposerait de facto aux citoyens une réforme dont ils ne veulent très majoritairement pas et, en même temps, fermerait la porte à toute solution institutionnelle pour résoudre le conflit, plongeant ainsi le pays dans une situation aussi inquiétante qu'imprévisible.
Dans tous les cas nous n'en avons pas fini avec la nécessité de lutter pour défendre nos retraites. Les communistes seront là et, en plus de leur soutien à la lutte syndicale, ils porteront l'aspiration politique unitaire à un nouveau Front populaire, ouvrant le chemin des" jours heureux".
Enver
Les photos de la manifestation
(Merci à Cathy)