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Journal du syndicat CGT des retraités de Chaumont n°341

 

Illustration, publiée par CGT FILPAC et choisie par RC

 

"Jusqu'à la fin de l'été", dit Macron, mais bien plus longtemps, selon les observateurs. Pourtant, les prix des matières premières sont en baisse. Leblé coûte 40% de moins, le café - 16% et jusqu'à - 55% pour l'huile. L’Insee fait remarquer que les prix de l’énergie ont aussi reculé de 1,4% en mars 2023.

Pourtant, les prix des aliments dans les rayons ne sont pas à la baisse. Selon les prévisions du cabinet NielsenIQ, cité par l'AFP, le prix des produits alimentaires vendus en magasin pourrait connaître une hausse de 15% au mois de juin 2023 par rapport à juin 2022, malgré la chute des cours mondiaux.

Les distributeurs accusent ouvertement les industriels, qui doivent lâcher du lest sur leur marge. À titre d’exemple, des biscuits restent sur une hausse de 25% malgré une baisse des prix du blé. Selon le PDG de Système U, Dominique Schelcher, "Le pronostic est entre 23 et 25% sur l’alimentaire et la droguerie, la parfumerie et l'hygiène d’ici la fin du mois de juin".

En attendant, les Français doivent faire preuve de débrouillardise, voire de sacrifice pour remplir leur panier. Pour certains, le budget auparavant dédié aux loisirs, aux vacances ou aux sorties sert désormais à compenser la hausse des prix dans les rayons.

D’autres se rabattent sur des produits de moindre qualité ou achètent moins et cessent de choisir des produits labellisés (bio ou autres). Ceux dans des situations plus critiques, se risquent à consommer des produits dont la date limite a été dépassée. Sur les marchés, de nombreux médias font état de la pratique du glanage alimentaire par des citoyens qui attendent la fin du marché pour récupérer des produits invendus ou profiter d'offres intéressantes.

À Leclerc Chaumont, on se précipite le lundi matin sur le panier de fruits et légumes déclassés à 5€ et le samedi soir sur les réductions à la poissonnerie. Enfin, pour les plus démunis, c'est le recours à des associations de solidarité ou des banques alimentaires. On n'y arrive plus et ça ne peut plus durer ! En tout cas, pas jusqu’à la fin de l’été ! !

 

Marie-Rose Patelli

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