Sans la mobilisation massive et déterminée du monde du travail, il n'y a pas de conquête sociale et encore moins de changement de société. Les échecs récents des gouvernements de "gauche" montrent que sans cela, il est vain d'accéder au pouvoir, sous peine de commencer en affichant "mon ennemi c'est la Finance" et de terminer avec la loi El Khomri!
Mais l'union et l'engagement du monde du travail ne naissent pas des discours enflammés d'un gourou (quel qu'il soit) ou de la constitution de comités, bien sûr unitaires, qui n'ont d'autre but que de les servir.
Même s'il serait irresponsable de négliger ces jeux politiciens l'essentiel est ailleurs.
Union et engagement naissent de la prise de conscience d'avoir un problème commun et le monde du travail en a un.
Tous les travailleurs, quels que soient leur métier ou leur statut, à plus forte raison, quels que soient leur sexe, leur origine ou leur façon de se vêtir, ont en commun d'être les producteurs de toutes les richesses et de n'en recevoir qu'une toute petite partie le reste étant accaparé, sous forme de bénéfices ou de dividendes, par ceux qui possèdent les outils de production: les capitalistes. L'intérêt commun de tous les travailleurs est donc de s'en débarrasser.
Cependant, tout est fait par le Capital, ses commis du gouvernement et ses médias pour masquer cette réalité et diviser le monde du travail en l'entraînant dans débats et querelles subalternes;
Le rôle des communistes est, à l'opposé, de faciliter la prise de conscience par le monde du travail de ce qu'il fait: créer toute les richesses et de ce qu'il est: exploité. Prise de conscience préalable à toute mobilisation massive et déterminée.
La vidéo de Ian Brossat ci-dessous donne un exemple pédagogique de ce message
Enver
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