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Dessin d'Alex dans le courrier Picard
Et voilà : l’Ancêtre Considérablement Sénescent a encore frappé, avec une sombre histoire de fournée. Franchement, ça devient longuet, et il y a des tartes qui se perdent. Même François (l’autre, le vrai), en est resté baba, à Rome.
Théâtralement s’ensuit la (mauvaise) pièce (mal) montée : « Que me fait-on dire là ? Alors que je suis bonne pâte, et que mon âme est un insondable puits d’amour… » Eh ben ! Qui pense-t-il rouler dans la farine ?
Sortons nos mouchoirs, et plaignons Marine, ce petit chou qui mérite une couronne : c’est cornélien, ce conflit entre le souci de préserver ses succès croissants et l’amour filial pour ce géniteur, sain et honoré jadis, mais qui, avec ses gros chaussons, la met maintenant dans le pétrin en voulant mener tout le monde à la baguette.
Il faut le comprendre, cet homme : il est fidèle et son attachement aux viennoiseries ne date pas d’aujourd’hui. Il nous a confié que le premier produit viennois qui a (je tiens à l’indicatif) retenu son attention se prénommait Adolf. Hélas, Adolf était peintre, pas boulanger.
Chacun, je l’espère, appréciera la brièveté de ce billet. Il est court parce qu’il ne contient que l’essentiel : le pain et levain.
Serge Guérin.
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