Des responsables d'OSED injuriés et menacés! Roger Martin: "Un vent mauvais souffle sur le Vaucluse"

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Roger Martin: Un vent mauvais souffle sur le Vaucluse.

Pendant qu’au Pontet le nouveau maire d’extrême-droite supprime la cantine gratuite pour certains enfants de familles défavorisées tout en s’octroyant une augmentation pharaonique (on se rappelle que Jean-Marine comme Alliot, Philippot ou Marion Maréchal avaient dénoncé à cors et à cris les ripoux et la ripoublique accusés de s’en mettre plein les poches), pendant qu’à Vedène le FN se targue d’être à l’origine de la campagne contre la plate-forme où seront employés les ex-Conti, les idées nauséabondes se répandent d’autant plus vite que les médias semblent devancer, au nom du bon vieux principe journalistique que le papier ne refuse pas l’encre, les moindres désirs des nouveaux élus  de la France bleu marine !

Parallèlement, les grandes manœuvres pour museler la voix de ceux qui ne se résolvent pas au pire ont commencé. Les grandes, et les plus tortueuses aussi.

Notre ami François Corteggiani , grand nom de la Bande Dessinée et antifasciste avoué ayant osé, par le truchement classique de la satire politique, de L’Assiette au Beurre à Charlie-Hebdo en passant par Le Canard enchaîné, mettre en scène une campagne  électorale, le suppléant de Marion Maréchal et prétendant au titre de maire de Carpentras, le sémillant Hervé de Lépinau, intégriste notoire, affidé de la Ligue du Sud, mouvement dont le nom est à lui seul tout un programme , s’en est allé porter plainte sous prétexte qu'il aurait été représenté en lapin. On pourra au passage s'étonner que cet adepte du spirituel, dont toute la personne, les propos et les aspirations affichées respirent l'idéalisme et l’élévation de pensée, ait cependant estimé son honneur à la somme ridicule de 10 000 euros. Le panache eût été qu'il parte guerroyer contre le vilain prêt à fomenter une jacquerie en ne réclamant que l’euro symbolique et non ces viles espèces sonnantes et trébuchantes.

Taisez-vous Maroufle ou je vous traîne devant les tribunaux et comme je suis avocat, et que je sais du Droit, oui, Môssieur, vous comprendrez très vite que votre intérêt c'est de vous claquemurer dans votre atelier de scribouillard et de vous taire à jamais!

 Heureusement qu’on est au XXIème siècle ! Les ancêtres de notre avocat à particule auraient expédié, sans autre forme de procès, le pauvre artiste aux barbaresques ou dans un cul de basse-fosse !

Naturellement, à Rouge Cerise, comme on est plutôt du côté des gueux, et de la justice, la vraie, celle qui marche de conserve avec la morale, non seulement on est du côté de la liberté d'expression mais on se prépare activement à ce nouveau combat et, qu'on se le dise, nous ne poserons pas un lapin au rendez-vous de la solidarité avec François Corteggiani  !

Une dernière remarque: Hervé de Lépinau, la "victime", qui tout au long de la campagne des municipales à Carpentras est allée répétant que son modèle c'était Jacques Bompart, témoigne par ses menaces de procès tous azimuts de l'influence du Prince d'Orange sur le prétendant éconduit de Carpentras. C'est par dizaines que Bompart et ses épigones ont porté plainte devant les tribunaux, pour se retrouver déboutés ou condamnés la plupart du temps. C'est par cette méthode de dissuasion par menaces procédurières que l'extrême-droite entend impressionner ses adversaires et les bâillonner par crainte de procès longs et coûteux... 

Grandes manœuvres, disais-je, mais aussi sournoises saloperies : pendant que M.B. (oui, l’homme au katana et à l’orthographe hasardeuse) sirote des apéros à la terrasse du Bar des Palmiers en exhibant une chevelure fraichement méchée de blond, apparemment indifférent à mes plaintes de novembre et décembre 2013 (ah, ces lenteurs de la justice dont se délectent la presse et les partisans de la Droite dure et de l'extrême droite), ce qui montre qu’on peut menacer un compatriote (et d’autres avant lui) de lui briser les membres à coups de marteau et inscrire un peu partout des insultes racistes et/ou discriminatoires tombant sous le coup des lois sans que la justice ne semble s’en émouvoir, nos amis de l’association OSED viennent de recevoir des lettres anonymes au contenu édifiant.

Lettres et coups de fil anonymes: l’arme des minables, des lâches, des aigris. Un prurit de dénonciation qui culmina dans notre pays au bon vieux temps de cette Occupation dont le milliardaire de Montretout, Le Pen père et grand-père en personne, prétendait qu'elle n'avait pas été en France « particulièrement inhumaine » *!

Plus de 2 millions de lettres anonymes sous le règne de Bon Papa Pétain, ce Maréchal que magnifiait un Avignonnais dont une rue de la ville porte encore le nom dans une chanson cul-cul qu’André Dassary s’empressa de retirer de son tour de chant à la Libération.

Ah, le plaisir de tracer ses petites lettres-bâtons, ou de découper patiemment, comme dans un roman de Simenon, les caractères qui, une fois artistiquement assemblés, formeront les mots « PÉDÉ », GOUINE », « BITE » (au fait, question Français, Bitte prend 2 t, n’en déplaise aux ignorants, et ce n’est pas une question de taille).

Minables, refoulés! Et jean-foutre(s) aussi, car ces intellectuels de la plume, du papier et des ciseaux, ces maniaques de la menace tranquille, ces obsédés de la pureté raciale et sexuelle, ont cette fois commis une petite maladresse qui pourrait bien… mais, chut, nous n’en dirons pas plus pour l’instant, laissant la Police nationale s’occuper de l’enquête en espérant qu'elle avancera plus vite que celle de notre ami, le polygraphe M.B…

À celles et ceux qui se laisseraient abuser par l’ironie et le ton désinvoltes de ces lignes, je dirai qu’il ne faut pas s’y tromper : la situation est grave, les lâchetés nombreuses, le repli individualiste fait des ravages et la riposte n’est pas à la hauteur...

C’est ensemble et par la lutte, en ne baissant pas pavillon qu’on réussira à mettre en échec les nostalgiques d’un temps que les jeunes de 20 ans ne peuvent pas connaître, mais dont nos camarades résistants Albert, Sylvain, « Max », et d'autres,  portent encore les stigmates.

Roger MARTIN

* On m'accusera de partialité. Je la revendique. Dans l'affaire récente de la "fournée", j’ai été très surpris que la presse régionale ne demande pas son avis à Marion Maréchal, alors qu'elle a maintenant son rond de serviette dans plusieurs organes de presse importants. Que pense celle que le maire de Velleron, élu avec 40 voix d'avance, célébrait ainsi sur Europe N°1 lors de la polémique sur le calendrier des pompiers de sa ville: " Je comprends pas cette polémique. Elle est gentille, Ça pourrait être ma petite-fille...". Aurait-on voulu lui faire un cadeau qu'on n'aurait pas procédé autrement. C'est que "Fifille" est très attaché à son "Daddy" et qu'elle n'a pas joint sa voix au chœur des démocrates effarouchés des RBM, préférant laisser Tata Marine et Tonton Louis aller au charbon avec cousin Gilbert et cousin Florian. La preuve, allez-donc faire un tour sur le site de cette députée "démocratiquement élue". Vous y trouverez- entre autre - un lien avec le site Le Gaulois, journal qui donne la parole à Serge Ayoub, responsable des Jeunesses nationalistes mêlées à la mort de Clément Méric, à Philippe Randa, éditeur spécialisé dans les ouvrages négationnistes, ou encore à Peter Kerstens qui signe un "Devoir de Mémoire: Dresde 1945". Et certains bons esprits se scandalisent que nous ne supportions pas la présence de la députée à la cérémonie du Beaucet!

Nous ne sommes pas schizophrènes!

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Avec les Intermittents,

MANIFESTONS!

 Vendredi 4 juillet à 15h30

Avignon, devant la Préfecture (bd Limbert)

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