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Albert Cordola a reçu de  Légion d’honneur.
Rouge Cerise est heureux et fier de proposer à ses lectrices et lecteurs le texte qui va suivre, que nous fait parvenir Alexandra Rollet, vice-présidente de la Fédération nationale des déportés et Internés, résistants et patriotes (FNDIRP).
Il est en effet réconfortant de constater qu'il arrive que, de temps à autre, la Légion d'honneur soit attribuée à quelqu'un qui le mérite par son comportement et ses actes, en l'occurrence ici, ceux de toute une existence vouée à la lutte pour le progrès, la justice et la liberté. Félicitations, Albert, nous partageons ton émotion et nous sommes fiers de te compter dans les rangs de la section Oswald Calvetti du Parti communiste!
 
Martine

joie partagée avec juliette (1)

 Joie partagée avec Juliette

 

La FNDIRP (Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes) a le plaisir de vous communiquer, que par décret du Président de la République relatif au 70ème anniversaire des débarquements et de la Libération, en date du 7 novembre 2014, Monsieur Albert Cordola est nommé au grade de chevalier de la Légion d’Honneur.

 

Albert Cordola participe dès 1940 à l’impression et à la diffusion de tracts appelant la population à résister. Il est arrêté à Grenoble par la police française le 9 mars 1941. Interrogé et torturé, il est incarcéré à la prison de Grenoble, puis celle de Lyon où il est mis au secret. La maman d’Albert Cordola, accusée de complicité, est détenue elle aussi pendant six mois.

Le 3 septembre 1941, Albert Cordola comparait devant le tribunal militaire de Montluc. La peine de mort est requise, mais le tribunal le condamne aux travaux forcés. Il est transféré à la prison de Saint-Etienne, isolé pendant six mois, puis en cellule avec d’autres détenus pendant 19 autres.

Albert Cordola est ensuite conduit à la centrale d’Eysses, prison de Villeneuve-sur-Lot, où il participe à la tentative d’évasion du 19 février 1944, qui, malheureusement, échouera. Il est transféré à la prison de Compiègne, d’où il sera déporté à Dachau dans des conditions extrêmement pénibles, sans eau ni nourriture, sous une chaleur écrasante.

Albert Cordola survivra à l’enfer concentrationnaire nazi, bravant les appels interminables, le froid, la faim, les privations et les coups. Il sera rapatrié en mai 1945, affaibli et traumatisé à jamais par les souffrances endurées.

Raymonde d’Isernia, Présidente de l’Association Départementale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes avait déposé en 2007 un premier dossier afin d’obtenir cette distinction pour Albert Cordola, suivi d’un deuxième « Initiative Citoyenne » réunissant plus de 50 signatures en 2008. 

 

Alexandra Rollet

 Vice-Présidente de la FNDIRP

Tag(s) : #AGIR AVEC LE PCF
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