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« Je les aide et ils m’aident », a souligné Jean-Luc Mélenchon en parlant des salariés en lutte de Fralib. PATRICK DI DOMENICO
« Je les aide et ils m’aident », a souligné Jean-Luc Mélenchon en parlant des salariés en lutte de Fralib. PATRICK DI DOMENICO
Le candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle de 2012 a tenu son premier meeting lundi dans l’usineFralib de Gémenos.

 

C’est dans l’immense usine Fralib, à Gémenos, que Jean-Luc Mélenchon a fait hier ses premiers pas de candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle de 2012. 
Sur ce site, où les salariés mènent une intense bataille économique, sociale et politique, l’effet Mélenchon s’est tout de suite fait sentir.
Arrivé en tout début d’après-midi, Jean-Luc Mélenchon s’est immédiatement enfermé dans un bureau pour rencontrer longuement les représentants syndicaux. Dehors, plusieurs dizaines de militants du PCF, du PG, de la GU et de la Fase ainsi que des élus locaux et régionaux l’attendaient impatiemment. C’était également le cas d’une armada de journalistes.
Au milieu d’une joyeuse bousculade très médiatisée, Jean-Luc Mélenchon entamait ensuite une longue visite de l’usine avec comme guides Olivier Leberquier, délégué syndical CGT et Gérard Cazorla, secrétaire du comité d’entreprise.
Le candidat du Front de gauche prenait son temps, se faisait expliquer le fonctionnement sophistiqué des machines, écoutait avec attention les explications des salariés à leurs postes de travail.
« Les travailleurs sont les invisibles de notre société, on ne les voit jamais, on ne parle jamais d’eux », lance Jean-Luc Mélenchon aux journalistes avant de s'extasier sur la trieuse des différentes boîtes de thé. « Quelle merveille de technologie ! », lâche-t-il.
Plus loin, au milieu des chaînes de production, une salariée lui parle de dangerosité du poste et du vacarme qui règne en permanence. Jean-Luc Mélenchon évoque alors les CHSCT et les qualifie de « conquête du programme commun de la gauche » du temps des lois Auroux…


« Les invisibles 
de notre société »


La meute de photographes lui demande de faire une halte devant deux affichettes parmi toutes celles apposées un peu partout dans l’usine comme autant de « commandements ». « Raison N°7 : résister », « Raison N°8 : garder son emploi », peut-on y lire.
« Ce sont des gens qui aiment leur métier », constate Jean-Luc Mélenchon qui ajoute « ingéniosité, qualification, réflexion sur la production, conduisent à des réponses écologiques ». Un salarié venait de lui expliquer son ingénieux système pour récupérer et recycler les boites en carton inutilisables. « Avant, nous les cédions à un CAT [Centre d’aide par le travail, Ndlr], explique le salarié, puis nos patrons ont considéré que c’était trop cher et qu’il valait mieux les jeter… »
Il était temps, alors, d’improviser, au cœur de l’usine, le premier meeting de campagne de Jean-Luc Mélenchon et du Front de gauche. « Je suis venu apporter ma contribution à la lutte exemplaire que vous menez », lance-t-il aux salariés de Fralib.


MICHEL DEL PICCHIA

http://www.lamarseillaise.fr/politique/le-premier-effet-jean-luc-melenchon-23146.html

 

 

Pour en savoir plus sur les luttes sociales en France

       


 

Tag(s) : #JE LUTTE DES CLASSES
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