1 Non à la fermeture!
La multinationale UNILEVER a annoncé la fermeture de l’usine de Gémenos, près de Marseille. Cette usine produits des sachets de thé à la marque Lipton et des infusions à la marque Éléphant. Les productions seraient délocalisées en Pologne et un peu en Belgique. Si cette usine fermait 182 emplois seraient supprimés.
Les travailleurs ne l’entendent pas de cette oreille ils occupent le site désert é par la direction et protègent leur outil de travail.
2 Un plan industriel alternatif
Pour eux la lutte ce n’est pas seulement des grèves et des manifestations. C’est aussi, en toute responsabilité, travailler à un projet alternatif pour pérenniser les emplois, le savoir-faire et développer une industrie agro-alimentaire performante. Quand l’actionnaire démissionne, ce sont les salariés qui prennent le relais. Les Fralib, on montés un projet pour redémarrer l’usine et produire eux mêmes les infusions à la marque Éléphant.
Bien sûr Unilever refuse cette solution. Si on démontrait que sans être pompés par les actionnaires les travailleurs peuvent vivre et travailler au pays, alors où irait-on ?
3 Les salariés de Fralib appellent au boycott de Lipton
Pour se faire entendre et respecter par la direction d’UNILEVER les salariés de Fralib ont lancé une campagne incitant les consommateurs à boycotter la marque LIPTON.
Pour eux, le boycott des thés Lipton donne à chacun la possibilité de participer à leur combat et de frapper UNILEVER là où çà fait mal/ au porte-monnaie. Ceux qui ne consomment pas ce thé peuvent parler du boycott au patron de leur café, de restau, de cafetaria…
4 Comité national de soutien et de lutte
Un comité national de soutien s’est formé il est notamment animé par
André Chassaigne, Député Communiste du Puy-de-Dôme
Olivier Leberquier, Secrétaire du syndicat CGT de Fralib
Jocelyne Hacquemand, Secrétaire de la FNAF-CGT
Rejoignez le! Signez et faites signer la pétition !
Site du comité de soutien
5 Unilever provoque ! Appel à la solidarité financière
Les salariés de Fralib viennent de recevoir leur fiche de paye. La Direction a procédé à d’importantes retenues sur la rémunération d’une trentaine de salariés, estimant qu’ils étaient en grève. Et ce alors même qu’il n’y a plus d’activité sur le site depuis plusieurs mois, sur décision de la société elle-même. Unilever non content de jeter à la rue 182 salariés, veut les affamer.
Cette décision est absolument scandaleuse. Voilà le véritable visage de cette multinationale qui, malgré des bénéfices faramineux, ferme cette usine, licencie les salariés et plonge des mères et pères de famille dans la précarité et la misère.
Les salariés avec leurs représentants syndicaux ont intenté une action devant les prud’hommes contre cette nouvelle provocation de la direction d’Unilever. Les salariés sont déterminés à poursuivre leur lutte pour maintenir l’activité industrielle de fabrication de thé et d’infusions sur le site de Gémenos, sauvegarder les emplois et faire avancer leurs légitimes revendications et propositions économiques contenues dans leur solution alternative.
APPEL A LA SOLIDARITÉ FINANCIÈRE
n° compte CCP : 08 840 68 H 029
Adresse d’envoi : Bourse du Travail, à l'intention de la CGT FRALIB
Cours Beaumont 13 400 AUBAGNE
à suivre……
Pour en savoir plus sur les luttes sociales en France