Les faits
Là-bas si j'y suis est une émission de radio créée en 1989, produite et animée par Daniel Mermet. Cette émission est diffusée sur France Inter du lundi au jeudi de 15 à 16H.
Elle est principalement constituée de reportages, suivant une ligne éditoriale critique et engagée. Abordant de nombreux thèmes (société, voyages, luttes, média, etc.), elle tente d'apporter un éclairage différent sur l'actualité, tant locale qu'internationale en donnant la parole à ceux qui ont moins d'exposition médiatique. Elle constitue une émission atypique dans le paysage radiophonique français.
Laurence Bloch, la nouvelle directrice de France inter, a annoncé, vendredi, la fin « Là-bas si j'y suis ».
Pour défendre cette émission:
Commentaire de Enver:
D'un côté, une minorité de privilégiés de plus en plus petite accumule toujours plus de richesses et de l'autre l'immense majorité de la population exploitée produit ces richesses dont elle ne profite pas.
Ainsi, dans la France d'aujourd'hui, les 10 personnes les plus riches se sont-elles enrichies, en 2012, de 33 milliards d'euros, ce qui correspond au coût du pacte d’ (ir) responsabilité sociale que 60 millions de français devront payer.
Voilà où conduit le capitalisme.
L'immense majorité de la population a donc tout intérêt à récupérer les richesses accumulées par ces super-riches et à s'affranchir du capitalisme qui permet un tel scandale. Qu'elle en prenne conscience, qu'elle refuse d'être tondue à niveau et c'est le système qui tremble.
Il est donc vital pour le MEDEF et ses commis de masquer cette évidence; c'est la tâche qu'ils assignent aux médias. Plus il devient difficile de couvrir la réalité d'un rideau de fumée (5 millions de chômeurs c'est dure à cacher !) plus ils renforcent le conditionnement.
C'est dans ce contexte qu'il faut replacer le projet de France-Inter de supprimer de ses programmes une des dernières émissions progressistes de la radio: Là-bas si j'y suis.
Défendre cette émission c’est refuser au MEDEF le droit de façonner nos consciences ; c’est aussi imposer cette liberté de penser si nécessaire pour construire le monde à naître, celui qui mettra L’HUMAIN D’ABORD!
Enver
L