Les faits:
Le calvaire judiciaire de Cristel Coste, Jean-Paul Barnaud, Gérald Dionozio, Christian Osete et Didier Marchand, militants CGT, inquiétés depuis 2010 pour des tags puis pour refus de prélèvement d’ADN, avait pris fin le 17 décembre dernier après la relaxe prononcée par le tribunal de Roanne. Le parquet, qui avait dix jours pour faire appel, en a décidé autrement par la décision de son procureur général qui a fait appel du jugement de relaxe mardi 31 décembre 2013.
"La mobilisation doit reprendre sans tarder pour obtenir leur relaxe totale et définitive et exiger le vote d'une loi supprimant le fichage pour activités syndicales et amnistiant les syndicalistes déjà condamnés" avait aussitôt déclaré Pierre Laurent.
La Victoire:
En date du 23 avril 2014 Monsieur le Président de la Chambre des Appels Correctionnels de la Cour d'Appel de Lyon a ordonné la non admission de l'appel du Procureur Général et cette ordonnance n’étant pas susceptible de voies de recours.
Nos cinq camarades sont donc définitivement relaxés et ils peuvent maintenant dormir tranquilles, car enfin, nous sommes au bout de cette histoire.
Après 43 mois d'une procédure qui n'aurait pas du être, nous aurions beaucoup de personnes à remercier plus particulièrement; mais c’est surtout, la détermination des cinq, de la CGT et de toutes les forces syndicales, associatives et politiques du Comité de Soutien et de nos avocats qui auront permis cette issue.
MERCI, MERCI
Au nom des cinq, de leurs familles de votre soutien et de votre engagement pour avoir su porter haut et fort toutes les valeurs des LIBERTÉS.
MERCI MERCI
UL CGT de Roanne
Conclusion: