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samedi 5 septembre 2015
« Bas les pattes devant la liberté de création », s’insurgent les élus Front de gauche dans une déclaration à la suite de l’offensive du Front national contre l’Art et la Friche de la Belle de mai. « Une exposition de 2 artistes allemands à la Friche de la Belle de Mai à Marseille à l’invitation d’un autre artiste, Pakito Bolino, fait l’objet de propos et de comportements odieux et inacceptables : menaces de mort à l’encontre de l’artiste invitant, déclarations au lance flamme de Marion le Pen et de Stéphane Ravier contre la culture, pétitions pour réclamer l’interdiction de l’exposition … Cela ne vous rappelle rien ? Courbet est menacé de prison pour avoir peint « l’origine du monde » que le Pen et Ravier doivent qualifier de peinture pornographique. Sans doute tel Goebbels sortent-ils leur révolver dès qu’on les met en présence de l’art et la culture. Nous condamnons avec la plus grande vigueur ces atteintes gravissimes à la liberté de création artistique.
Nous exprimons notre soutien total aux artistes particulièrement à Pakito Bolino qui subit des méthodes d’intimidation d’un autre âge. Nous appelons tous ceux qui tiennent les libertés d’expression et de création essentielles à l’existence même de notre démocratie, à ne pas tolérer et à réagir face à des actes de censure qui se multiplient dans notre région, singulièrement dans les communes dirigées par le Front national.
Devant les attaques de Marion le Pen contre la Friche de la Belle de Mai, la menaçant de supprimer la subvention régionale, si elle était élu à la tête de la Région, nous appelons les Provençaux, les Alpins et les Azuréens à tout faire pour barrer la route à l’extrême droite mais aussi à une droite régionale qui ne dit mot face à de telles attaques sans doute parce que sur le fond elle les partage. Le Front de gauche fera tout pour préserver et amplifier les politiques régionales en faveur de l’art et de la culture. C’est notre façon à nous de nous situer du côté de la liberté et de la civilisation. »
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Agression d'un Jeune communiste par le FN : Réaction du MJCF
le 04 septembre 2015
Mercredi soir, à Marseille, un de nos camarades a été lâchement attaqué par 3 jeunes militants du Front national.
Tasé, aspergé de bombe lacrymogène et frappé, à trois contre un, il n’a rien pu faire.
Selon nos camarades des Bouches-du-Rhône : « La lâcheté de ce geste démontre le vrai visage du Front National et de ses sbires. L’organisation de leurs universités d’été sert de prétexte à répandre la violence dans les rues de notre ville. »
En effet, le contexte politique nauséabond le permettant, le Front National se sent pousser des ailes au point de montrer leur vrai visage en pleine rue, bien loin de la « dédiabolisation » vendue par des litres d’encre et de salive dans les différents médias.
Contrairement à Marine Le Pen qui avance masquée derrière des discours de façade et des faux-comptes sur les réseaux sociaux, les agresseurs de Florian se croient eux tout permis, d’autant que ce n’est pas la première fois que les pouvoirs publics restent sans réponse.
Il est hors de question de laisser se banaliser la violence de tels actes. Le vrai visage de l’extrême-droite, c’est celui-ci et il se construit des déclarations de Philippot aux coups de Taser de ces brutes.
Nous exprimons toute notre solidarité à Florian, aux camarades des Bouches-du-Rhône, et nous continuerons plus que jamais à être le mouvement qui rassemble, qui construit et qui lutte pour en finir avec le capitalisme et ceux qui aujourd’hui s’en font les gardiens, dont le Front National fait grandement partie.
Ils divisent, On rassemble !
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(http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/une-journaliste-mediapart-refusee-luniversite-dete-fn-1030526 )
"Comme chaque année, ils ne sont pas invités", a indiqué à l'AFP Alain Vizier, directeur du service de presse du FN.
Marine Turchi, journaliste de Mediapart chargée de la couverture du FN, a expliqué à l'AFP avoir "fait une demande d'accréditation au directeur du service de presse du FN, par mail". "J'ai reçu immédiatement une réponse négative d'une ligne, sans aucune explication ou motif de refus", a-t-elle ajouté.
"Marine Le Pen opère un tri sélectif des journalistes et démontre qu'elle ne tolère et ne respecte toujours pas la liberté de la presse et la liberté d'informer", a dénoncé cette journaliste, qui se voit régulièrement refuser l'accès aux événements organisés par le Front national depuis 2012.
Elle avait été exclue de l'université d'été des jeunes frontistes en septembre 2014 à Fréjus (Var), après avoir assisté à une partie des débats.
Le Front national tient samedi et dimanche à Marseille son université d'été de rentrée avec la volonté de mettre le cap sur les élections régionales. Cette ambition pourrait être brouillée par la présence de Jean-Marie Le Pen, exclu du parti, mais qui compte s'inviter à ce rendez-vous.