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" Jean-Marc Coppola, aux côtés de Thierry Baud, tête de liste dans les Hautes-Alpes,
et d’Agnès Antoine, n°2 sur la liste, en campagne sur le marché de Gap, ce mardi matin
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http://www.lemedia05.com 25 novembre 2015

Pour Jean-Marc Coppola (PCF), qui partage la tête de liste EELV-Front de gauche aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce sont les abstentionnistes qui détiennent les clés du scrutin et ce sont eux qu’il faut convaincre.

Ce mercredi matin, en allant à la rencontre des électeurs sur le marché de Gap ou devant le Foyer des jeunes travailleurs, avant de se rendre à Laragne puis à Briançon ce jeudi, il se dit « ni inquiet, ni optimiste » face à l’éventualité d’une victoire du Front national. « Il y a trop d’électeurs qui sont dans cet état d’esprit, qui sont déçus. Est-ce que c’est la solution de ne pas voter? La situation est trop grave et même dangereuse pour rester indifférent. On voit bien qu’on est dans une démocratie fragile », indique ce vice-président sortant de la Région.

Alors qu’il voisine, sans le croiser, Christophe Castaner, tête de liste PS, sur le marché de Gap, M. Coppola s’explique sur le cavalier seul d’Europe Ecologie-Les Verts et du Front de gauche. « J’ai été présent aux côtés de Michel Vauzelle à trois reprises », commence-t-il. « Mais elle est où la gauche aujourd’hui? Elle mène une politique sur un base libérale. La crise politique est tellement profonde qu’une union n’aurait pas marché. Nous avons eu l’audace et le courage de monter cette liste. Personne ne peut dire ce qui se passera au premier tour, le 6 décembre. »

Les attentats de Paris ont évidemment une répercussion sur la campagne, « qui s’était déjà éloignée des enjeux régionaux », regrette Jean-Marc Coppola. « La semaine dernière, nous avons stoppé les distributions de tracts, mais nous n’avons pas arrêté la campagne, bien au contraire. Les gens avaient envie de comprendre et besoin de parler. La vie continue avec les amalgames qui peuvent être faits, l’état d’urgence… J’entendais Estrosi parler d’état de guerre : il faut apaiser, se calmer. Bien sûr qu’il faut répondre à cette urgence de sûreté. Mais en même temps, il ne faut pas faire reculer les libertés. Il faut conjuguer les deux. Je constate aussi qu’il faut ce type de drame pour sortir du pacte de stabilité. Aujourd’hui, on trouve des moyens pour la guerre! »

Pour ramener le débat au niveau régional, « nous devons prendre des mesures concrètes pour faire vivre la liberté, l’égalité et la fraternité : combattre l’ignorance et l’obscurantisme, miser sur la jeunesse, sur sa formation, travailler contre le décrochage scolaire, car ce qui est fait aujourd’hui est insuffisant, faciliter l’accès aux transports, qui sont un facteur aggravant dans la précarité… Il ne faut pas être dans l’escalade sécuritaire mais agir très concrètement. »

Jean-Christophe Sarrazin
 

 

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Tag(s) : #REGIONALES
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