
http://www.cgt-unilever-hpc-france.com publié le 1er août 2017
Avant de rentrer dans le vif du sujet, peut-on parler de survie dans notre situation ?
Cela fait plus de trente ans que l’on nous matraque du matin au soir dans les médias et sur les lieux de travail que c’est la Crise, pourtant les richesses n’ont jamais été aussi grande, les dividendes remontés aux actionnaires aussi importantes, on se fout de nous !
Plusieurs fois nous vous avons démontré le contraire. Jamais Unilever n’a autant prospéré et comme à son habitude nous devrions nous plier à ses volontés, se soumettre et se taire pour être plus compétitif !
Jamais nous n’avons été aussi productifs mais ce n’est pas encore assez.
La réduction des effectifs est une pratique bien présente chez Unilever. Certaines entreprises l’utiliseront dans un contexte de survie, alors que d’autres s’en serviront afin d’augmenter leur profitabilité et Unilever rentre bien dans ce cadre-là. Quoi qu’il en soit, des importantes de réduction des effectifs ont eu lieu et ont laissé des traces indélébiles.
Maximiser son efficacité et sa compétitivité en procédant à une réduction des effectifs à un impact négatif sur l’organisation, beaucoup d’études le prouvent.
On nous parle toujours de « coût » nous qui sommes créateur de richesse. Que devrions-nous dire de ceux qui touchent plusieurs centaines de SMIC (1480,27€, brut/mois) par an chez Unilever qui nous bourre le crâne prétextant qu’il faut baisser les coûts (nos salaires, nos droits), on marche sur la tête !
Comment peut-on croire à ce baratin !
Pour la CGT, il est important d’élaborer une nouvelle orientation stratégique en tenant compte de l’Humain et ne pas nous résumer à une variable d’ajustement. Il doit y avoir une analyse approfondie et ce n’est pas en écartant les élus que les choses iront mieux, même si elle connait notre point de vue, elle ne peut faire abstraction à notre présence, il en va du dialogue Social au sein de l’usine !
Comment avoir une vision claire de l’orientation future face à des requins qui ne reculent devant rien pour plus de profitabilité !
Malheureusement, leur seule préoccupation est de satisfaire à n’importe quel prix les actionnaires peu importe les remises en cause de nos droits sociaux. Regardez ce qui se passe en Allemagne, Suisse et Autriche… (Restructuration d’Unilever.
Ce n’est qu’une question de temps aujourd’hui c’est eux et Demain… ?
Donc syndicalement parlant il est inadmissible que la direction agisse de cette façon. Les salariés doivent faire très attention aux discours de dupe. Rappelez-vous du projet « Colibri », la CGT a toujours contestée la suppression des postes et n’a jamais voulu entendre parler d’une compensation financière. A cette époque on avait prévenu les salariés des conséquences néfastes de ce projet et les années nous ont donné raison, malencontreusement. Aujourd’hui le constat est là, entre les personnes qui à l’époque ont préféré prendre l’argent en compensation de la suppression des postes, entre les personnes qui ont pris le pognon et qui ne font même pas le travail (le laisse faire par les intérimaires). Il y a les jeunes embauchés qui font le travail et ne bénéficient même pas de cette compensation financière !
Tout est fait pour créer la division.
Nous nous dirigeons de nouveau à des suppressions d’emplois, il est à craindre pour la santé des salariés. Aucune compensation financière ne pourra rendre aux salariés une bonne santé. Les TMS et les tendinites ont les a à vie !
Devons-nous tout accepter ? La création du chômage de masse est faite pour que tous nos acquis et nos droits sociaux soient remis en cause. Le chantage à l’emploi est là pour faire peur, c’est une grande porte ouverte pour l’exploitation sans limite du salariat !