Une école des riches pour les riches conviendrait parfaitement au capital.
Dans un article, publié par R.C. en mai 2020 et intitulé "l'école en danger de mort" (qu'il faut absolument relire), notre parti dénonçait le gouvernement qui, à l'occasion de la crise sanitaire, cherchait à abolir le caractère national de l'éducation et à en finir avec l' obligation de l'enseignement pour tous.
Cet article concluait "Il ne faut donc pas attendre septembre, sinon ce projet néfaste va prendre corps. Dès maintenant, il faut réclamer et obtenir les conditions d’une bonne rentrée, celles du plan d’urgence que nous proposons"
À 15 jours de cette rentrée, force est de constater que faute de mobilisation, le gouvernement a pu poursuivre sur sa lancée. Pour ça , face à la crise sanitaire, il lui suffisait de ne rien faire et c'est ce qu'il a fait.
Aujourd'hui l'inquiétude grandit, comme en témoigne l'entretien avec un journaliste de RTL de Guislaine David, porte-parole du syndicat des professeurs des écoles, que Rouge Cerise publie ci-dessous.
La mise en oeuvre du "Plan d'urgence pour l'éducation", que propose notre parti, est aujourd'hui une impérieuse nécessité mais souvenons-nous que "Rien ne sera acquis qu'il n'ait été arrachée par la lutte".
En cette rentrée 2020, il est donc plus que jamais nécessaire de s'engager avec détermination, ténacité et cohérence pour une 'Éducation nationale et un enseignement laïque et obligatoire. C'est à cela que vous appellent les communistes.
Rouge Cerise
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Sur le Site de RTL
Entretien sur RTL: Guislaine David porte-parole du SNUIpp-FSU
Alors que la rentrée scolaire des élèves aura lieu le 1er septembre, la porte-parole du SNUipp-FSU, Guislaine David, déplore un manque de préparation : "C'est difficile de dire que tout est prêt car le protocole actuellement en vigueur au sein de l’Éducation nationale est un protocole qui date du mois de juillet et qui est allégé. Compte tenu de la situation sanitaire actuelle dans le pays, c’est un peu compliqué de dire qu’on peut mettre en place un protocole assoupli et allégé."
Des inquiétudes qu’elle aimerait partager avec son ministère de référence, celui de l’Éducation nationale mais sans succès jusqu'à présent : "Pour le moment, nous n’avons pas de contacts avec le ministère, nous réclamons une audience. Nous espérons rapidement être reçus pour pouvoir évoquer la situation de la rentrée".
Pourtant, le ministère de l’Éducation a prévu une éventuelle reprise de l’épidémie de coronavirus : "En cas de reprise, le protocole serait renforcé, avec une possibilité d’un enseignement hybride, à mi-temps en présentiel et à mi-temps à distance. "Mais l’organisation de ce protocole demande des discussions : "Tout ça, on on a besoin d’en discuter parce que matériellement, ça demande un certain nombre de choses."
"On fait partie d'une profession qui fournit son propre matériel pour travailler"
La reprise d’une scolarité au moins partiellement à distance pose également des problèmes pour les familles : "Rien n’a changé depuis le mois de mai, comment vont être équipées les familles ? On l’a vu, l’enseignement à distance a renforcé les inégalités." Même souci du côté des professeurs : "On fait partie d’une profession qui fournit son propre matériel pour travailler."
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PLAN D'URGENCE POUR L'ÉDUCATION
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