Rouge Cerise a, à maintes reprises, relaté la lutte des salariés d'Eurenco contre l'incroyable répression syndicale dont sont victimes la CGT et ses militants. (0) (1) (2) (3)
Le 20 janvier les communistes, dont de nombreux militants de notre section, sont venus soutenir Alain, chef d'équipe élu au CSE, menacé de licenciement pour son action au service des travailleurs.
Depuis ce jour la lutte ne faiblit pas comme le rapporte le communiqué de la CGT de l'entreprise que Rouge Cerise publie ci-dessous.
Les communistes assurent Alain de leur solidarité et soutiennent les salariés d'Eurenco dans leur combat exemplaire.
R.C.
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Après le vote du CSE du 20 janvier, où les élus avaient donné un avis défavorable concernant la poursuite de la procédure de licenciement engagée contre notre camarade Alain, à la question posée par la CGT à la nouvelle directrice de Sorgues :" Qu'allez vous faire après cet avis défavorable ? "
Cette dernière répondit avec l'honnêteté qui habite nos dirigeants : " Nous prendrons pas de décision trop hâtive "....
La Direction a donc attendu, avec beaucoup de dignité, le dernier jour du délai légal pour saisir l'inspection du travail et demander l'autorisation de licencier notre camarade Alain.
Le 4 février, la CGT Eurenco était dans la rue pour défendre l'emploi, les salaires, la protection sociale et les services publics mais il manquait un camarade, un des nôtres qui a toujours porté ces valeurs au sein d'Eurenco.
Entre colère et espoir, des ouvriers, employés, techniciens, ingénieurs, cadres, révoltés par l'absurdité de nos dirigeants face à cette injustice , ont apporté leur soutien à Alain.
Il va falloir maintenant contraindre ces dirigeants de Sorgues, Bergerac ou de leur tour d'ivoire parisienne à changer de logique.
Cette logique qui conduit les employeurs à réduire à tout prix les salaires, les emplois, les investissements , ces employeurs qui profitent de la pandémie pour, au plus vite, arracher des morceaux de vies à ceux qui contestent leurs choix.
Nous reparlerons de l'incompétence de nos dirigeants rapidement mais l'heure est encore et toujours au soutien de notre camarade Alain.
Ce soutien est apporté par ses camarades de production qui répètent les arrêts de travail à l'appel de la CGT.
Si certains tentent de profiter de la crise pour réduire nos droits, notre liberté d'expression, enterrer nos revendications ou dégrader nos conditions de travail, les mobilisations de cette semaine nous encouragent à poursuivre la lutte.
Vive la CGT