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On pourrait en rire si ce n'était pas si grave... exceptionnellement Rouge Cerise partage un article du Parisien et une chanson de Jean Ferrat , aucun rapport entre les deux me direz vous , mais si un peu quand même.

R.C

 

Le Parisien 

Le 27 février 2021

« Toujours plus loin dans l’indécence ». Vendredi soir, Yu’, une utilisatrice de Twitter qui se présente comme une étudiante en master, en a gros sur la patate. « Frôler le burn-out et la dépression, avoir des troubles anxieux… Et apprendre sur Twitter que l’on est représenté par des jeunes riches non-étudiants, qui ne connaissent strictement rien de nos vies actuelles », s’agace-t-elle sur Twitter.

« Etudiants, pas influenceurs » : le hashtag, #etudiantspasinfluenceurs est lancé. Le message de Yu’, « aimé » par plus de 6000 personnes et partagé près de 2000 fois ce samedi midi, semble mettre d’accord un certain nombre de jeunes.

Ils sont nombreux, ces dernières 24 heures, à s’offusquer de la stratégie de communication gouvernementale destinée aux étudiants. En cause, une rencontre organisée mercredi soir entre le porte-parole du gouvernement et cinq influenceurs français, à l’occasion du lancement de l’émission mensuelle de Gabriel Attal sur les plateformes YouTube et Twitch.

Les utilisateurs du hashtag #etudiantspasinfluenceurs dénoncent un faux pas dans le casting des invités. Pour eux la youtubeuse EnjoyPhoenix, l’instagrameur Fabian, les entrepreneuses Elise Goldfarb et Julia Layani ou le chroniqueur Malek Délégué, n’incarnent en rien leurs difficultés.

Si l’influenceuse Marie Lopez, plus connue sous le nom d’EnjoyPhoenix, a critiqué la stratégie gouvernementale à plusieurs égards, une phrase dans laquelle elle a dénoncé « le taux de triche » dans les examens universitaires s’est retournée contre elle et, par ricochets, contre le gouvernement. « On travaille 12 heures par jour sur un écran et on doit passer nos exams en présentiel pour que EnjoyPhoenix, déscolarisée depuis 2012, parle en notre nom », regrette un usager de Twitter.

Leur moral mis à mal par la crise sanitaire tout autant que leurs porte-monnaie, les jeunes Français ne se retrouvent pas dans les doléances de ces vedettes des réseaux sociaux. « Pendant que certains font des TikTok à l’Elysée, d’autres se jettent de la fenêtre de leur chambre étudiante », gronde une autre utilisatrice du réseau.

« C’est pas celle qui fait des vlog à Dubaï pendant nos cours de Zoom qui nous représente, on marche sur la tête, là », tance une autre jeune femme sur Twitter.

D’autres twittos usent de l’émergence de ce hashtag pour mettre en valeur des profils plus discrets, mais jugés plus méritants et plus proches des difficultés des étudiants.

Le phénomène a également été repris par l’opposition politique, comme ci-dessus par une représentante de la France insoumise.

Face à la montée de ce hashtag, dans l’entourage de Gabriel Attal, on précise que l’émission #SansFiltre « n’a absolument pas vocation à rassembler uniquement des influenceurs » pour aborder les questions de la jeunesse, précisant que le format va « continuer de s’adapter ». On évoque aussi des échanges « sans concession » entre le ministre et de jeunes invités dont il « n’a jamais été question qu’ils représentent qui que ce soit ».

 

Tag(s) : #JEUNES
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