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De quoi l’abstention est-elle le nom ?
Tout début de réponse mériterait un vrai débat sur les conséquences des choix économiques et sociaux des dernières décennies. Mais ne rêvons pas, il n’en sera rien.
Pas besoin d’aller chercher très loin pour comprendre pourquoi.
Toutes les études soulignent que ce sont les plus aisés qui se déplacent pour voter, désignant ainsi les choix politiques qui leur sont les plus favorables.
Le président de la République l’a bien compris, lui qui, depuis lundi, pour encore espérer triompher, multiplie les appels du pied aux conservateurs.
Il s’entête à faire passer la réforme de l’assurance-chômage et s’apprête à relancer la réforme des retraites.
Une stratégie à la Pyrrhus qui désigne ceux qui devront payer l’addition et condamne ceux qui resteront sur le bas coté.
Même émoussés par une année de crise sanitaire, nous sommes nombreux à mesurer les conséquences de tels choix… Nombreux à partager l’idée que la loi de la jungle, du chacun pour soi n’offre aucun avenir…
Il n’est pas besoin de sondage pour le mesurer, les luttes qui éclatent aux quatre coins de l’Hexagone suffisent à le démontrer.
Face à cette bataille qui s’annonce, la force de la CGT réside dans sa capacité à proposer un autre chemin.
Une voie tracée ensemble à partir du quotidien de chacun : de la préservation de l’emploi, aux conditions de travail en passant par la fiche de paie.
Cette ambition se dessine dans chaque mobilisation pour améliorer le quotidien.
Chacune est une pierre à l’édifice que nous bâtissons tous ensemble le jour d’après.
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Développer l'industrie pour relever le pays
De l'argent, il y en a pour sauver l'industrie française qui a perdu en cinquante ans plus de la moitié de ses effectifs soit 2 millions d’emplois. La pandémie a accéléré le processus avec 320 000 emplois supprimés dans le privé dont 57 500 dans l’industrie. La CGT a des propositions.