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Le Plan de Licenciements lancé par la direction de Gazelenergie le 23 septembre 2020 est en train de devenir une réalité : nombre de travailleurs de la Centrale de Gardanne ont reçu, ce 19 août 2021, leur lettre de licenciement.
Pourtant le syndicat CGT de la Centrale de Gardanne a, récemment, rencontré des représentants de l’État, en l’occurrence le Sous-Préfet d’Aix en Provence le 10 août et le « conseiller spécial du Ministre de l’Intérieur » le 18 août. Tous deux, les ont assurés de l’intérêt de l’état sur la réalisation du projet industriel porté par l’Association des Travailleurs de la Centrale de Gardanne.
Mais que penser de ces prises de positions alors que la direction de GazelEnergie a rencontré le préfet des Bouches du Rhône la veille de l’envoi des lettres de licenciement ?
Alors que la centrale avait progressivement repris son activité depuis la mi-juillet, après plus de deux ans de mobilisation, les salariés ont une nouvelle fois décidé de faire grève depuis jeudi.
En effet, un certain nombre de salariés licenciés étant indispensables au démarrage de la Tranche 4 Biomasse, leur licenciement rend le redémarrage impossible. Ainsi, par sa décision la direction de GazelEnergie empêche tout fonctionnement de cette Tranche.
Par ces actes, GazelEnergie met en péril l’avenir de tous les travailleurs du site, y compris ceux que le plan de licenciement prétendait « sauver » faute d’une organisation du travail adéquate.
Au delà de cette évolution de la situation, notre projet industriel doit aboutir
Seule sa concrétisation permettra de sauver voire de créer des emplois.Pour se faire, il faut au plus tôt « figer » le processus licenciement et mettre l’ensemble des acteurs autour de la table
L'avenir de la Centrale de Gardanne s'obtiendra par la lutte des travailleurs
CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT
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Souscription pour la SCIC SAD et le projet de la Centrale de Gardanne
Les salariés de la Centrale de Gardanne et de l’ex SAD, avec leurs Syndicats CGT, ont engagé un long combat pour la préservation d’activités essentielles, à savoir : la production d’énergie et la distribution de la presse suivant des principes garantissant le pluralisme. En cascade, ce sont encore une fois des milliers d’emplois directs et indirects qui sont menacés dans les Bouches du Rhône, alors que nos camarades portent des projets alternatifs qui ont besoin de financements pour aboutir. C’est pourquoi, l’Union Départementale CGT 13 lance une souscription avec l’objectif de récolter 200 000 €.
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