Les luttes pour les salaires se propagent et des succès revendicatifs sont arrachés. On constate une avalanche d’arrêts de travail qui sont reconduits et des grèves de longue durée.
De Bonduelle......
Par plaisir ? Certainement pas.
« Avec ce que l’on a comme salaire, on ne peut plus vivre ». Les profits explosent. Les piètres augmentations de salaire octroyées par les patrons ne suffisent à compenser la perte du pouvoir d’achat. Pourtant, les femmes et hommes de nos professions ont travaillé comme des forçats pendant les périodes de confinement au cours desquelles ils ont assuré 95% de la production avec 43%d’absentéisme.
En 2021, le taux de marge des entreprises a atteint 36 %, selon l’Insee. Un record depuis 70 ans ! Faire suer le burnous, telle est la maxime patronale.
.............à Lustucru
Face à cet affront patronal coordonné, seules les luttes payent. L’argent issu des richesses créées par leur travail doit être utilisé pour des augmentations généralisées des
salaires. Avec les fins de mois qui sonnent creux, c’est massivement avec leur syndicat CGT que les travailleurs se mettent en grève :
Bonduelle Genas, Bonduelle St Mihiel, Lustucru Communay, Lustucru Lorette, Lustucru St Genis Laval, Kronenbourg, Charles et Alice, Nor’Pain, Tipiak St Aigan, Malville, Ponchâteau, St Herblain, Nestlé Dieppe, Nestlé Challerange, Contrex/Vittel, Mondelez, les Gavottes, Danone produits laitiers, Nestlé Purina, Volvic, Evian, Badoit, Orangina, Bio Springer, Maisons de Champagne, Coca Cola, la BN, Henessy, Eurosérum, Cémoi, Bel, Seita, Céréales Partners, Sojinal, ID Verdé, Yoplait, Entremont, Neuhauser, Madrange, Intermarché, Bigard, Brossard, Gélagri, Les Aubrets, LDC, Labeyrie, ONF, Lactalis/Nestlé, Even, Maîtres Laitiers du Cotentin, Bressor, Boulangerie de L’Europe, Ducros, Fleury Michon, Despinasse, Téréos, Pasquier......
D’autres sont en préparation et vont éclater dans les jours qui viennent.
FNAF -CGT
Montreuil, le 16 février 2022