Je lis des tas de réactions exaspérées annonçant pour le second tour ici un vote Le Pen, là un vote blanc ou l'abstention. On voit bien que ces braves gens n'ont pas connu les files d'attente devant la prison franquiste de Carabanchel à Madrid, des rencontres avec des familles de disparus à Santiago ou encore la répression contre les "Mères de la Place de Mai" à Buenos Aires. Il faut toucher du doigt le fascisme pour comprendre. Attention: une fois l'engrenage amorcé, impossible de revenir en arrière.
José Fort
Journaliste
Fils de Républicains espagnols