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Rouge Cerise a déjà publié des articles coups-de-gueule de José Fort. Ils ne reflètent pas forcément intégralement les positions de la section Oswald Calvetti, mais comme celles-ci témoignent des sensibilités diverses de ses  adhérent-e-s, qui s’accordent cependant, comme l’a prouvé leur vote lors de la consultation récente des communistes, à vouloir faire revivre et se développer un parti qui renoue avec ses valeurs fondamentales, dont la lutte des classes n’est pas la moindre, nous avons choisi de publier ce texte de José, qui suscitera la réflexion.
 

RC 

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Il faut le reconnaître, M. Mélenchon a du talent. Il a réussi à casser le Parti socialiste, à marginaliser un temps les communistes, et récupérer une partie de la mouvance gauchiste tout en accumulant les défaites personnelles: trois présidentielles loupées et un rêve de poste de 1er ministre évaporé. L’artiste n’a pas pris sa retraite: il se veut désormais  « penseur » et « théoricien », façon Mitterrand, avec en perspective la mise sur pied d’une formule droite/gauche à la sauce nord-américaine avec l’aimable appui de membres ou d’ex du PCF rêvant d’une mutation à l’italienne, pour partie remerciés massivement lors du récent vote interne du PCF. Pourtant, l’autre soir, sur BFM, JLM a fait face avec dignité aux chiens de garde. Il a parlé avec son cœur. L’artiste a du talent.

Nous voilà en présence d’une « droite » allant  des macronistes venus de toutes parts, des centristes à la Bayrou aux amis de Ciotti, une extrême droite attendant son heure et une « gauche » aux tendances gaucho, socialo, écolo, coco, les trois premières affichant, parfois violemment, leurs divisions, la dernière ayant nettement fait connaître son choix. 
 
L’affaire est-elle définitivement dans le sac ? 

Pour les communistes, baisser le rideau ne semble pas d’actualité, comme le donne à penser leur consultation interne restant à confirmer lors de leur prochain congrès. Il se trouve que chez ces gens-là, où plutôt une large partie de ces gens-là, perdure une constante : résister.  Cette fois, forts de l’excellente campagne présidentielle de Fabien Roussel, qui a redonné au PCF visibilité et couleurs, mobilisé des milliers de communistes en errance, enfin, il a ouvert des chemins de réflexion. Un homme jeune qui va marquer la vie politique des dix prochaines années. Habituez-vous à son nom, à sa belle gueule, à ses réactions et réflexions populaires. 

Alors ?  L’alignement et la soumission n’étant pas dans les gênes communistes et en ayant à l’esprit qu’entre les supplétifs et les furieux plus durs que durs, il est toujours difficile de se frayer un chemin respectueux et constructif, il va falloir échanger, confronter. 

Et convaincre. 
 

José Fort

(*) Illustration choisie par RC

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