"Ce 8 mars 2023, la Journée internationale pour les droits des femmes aura une dimension particulière : elle interviendra dans un contexte de lutte syndicale et politique contre la réforme des retraites portée par le gouvernement Borne. Cette journée aura en effet lieu au lendemain d’une journée de mobilisation historique contre cette réforme, avec de nombreux appels à reconduire la grève et faire du 8 mars également une date de mobilisation contre la réforme des retraites, particulièrement injuste pour les femmes. Une double peine pour les femmes qui touchent, avant même cette réforme, une retraite 40 % inférieure à celle des hommes. Celles qui gagnent moins en activité (22 % de différence en 2021) perdraient le plus à la retraite, un comble !
Avec cette réforme, les salariées devraient travailler jusqu’à 67 ans, au mieux, pour espérer toucher une retraite à taux plein, du fait du décalage de l’âge légal de la retraite à 64 ans qui effacerait le bénéfice des trimestres validés pour la maternité. Quant à la pension minimale de 1 200 euros, elle sera plus compliquée à atteindre pour les salariées du fait de la nécessité d’avoir cotisé tous ses semestres alors que 28 % des femmes travaillent à temps partiel (contre 8% d’hommes) et que les congés parentaux ne seraient pas pris en compte pour l’immense majorité des salariées. Cette réforme creuserait donc un peu plus l’inégalité femmes-hommes au travail." (....)
Site du PCF
Rappelons que pour les communistes la retraites c'est 60 ans à taux plein et que l'égalité salariale femmes-hommes contribuerait largement à son financement.
Extrait du programme des communistes, défendu par Fabien Roussel à l'occasion de la campagne présidentielle
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Le 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous t'invitons à participer à la manifestation aux flambeaux qui partira, après une prise de parole de l'intersyndicale à 18h, de la Place du Palais des Papes.