Dernier hommages à notre camarade Gérard

C’est une foule nombreuse qui s’est pressée ce mercredi 20 novembre au crématorium d’Avignon pour rendre un dernier hommage à notre camarade Gérard Godefroy.
Une belle cérémonie empreinte d’émotion où sa famille a pu parler du mari, du père et du frère qu’il était, mais aussi  où France Cuba, la Libre Pensée, le parti communiste ont pu témoigner de son infatigable engagement pour une société plus juste.

Hommage lu au nom de la section 0.Calvetti et de la fédération de Vaucluse du parti communiste

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de notre camarade Gérard dans la nuit du 10 au 11 novembre.

Nous savions tous qu’il se battait depuis quelques années contre un cancer, maladie terrible invalidante et épuisante.

Malgré cela jusqu’au bout il aura continué se battre comme il l’a toujours fait, et là ou d’autre aurait abandonné, il aura continué tant qu’il en avait encore l’énergie à militer, défendre ses idées, débattre avec ses camarades à croire dans la possibilité d’un monde meilleur.

Dans ce milieu si singulier de l’engagement militant, où les idées s’affronte parfois vigoureusement mais où les nécessité du combat commun et la fraternité finissent toujours par apaiser les divergences, beaucoup connaissaient, au moins de vue notre camarade.

Nombreux sont ceux qui ont pu apprécier son investissement dans les multiples causes qui lui tenaient à cœur ainsi que sa fidélité aux idéaux communistes et humanistes, au principe même de solidarité.

Toujours prêt a nous parler des luttes en cours en Amérique latine, l’internationalisme chevillé au corps, profondément engagé dans le soutien à Cuba, ses longues interventions, parfois difficile a retranscrire pour celui ou celle qui avait la lourde tâche d’en faire le compte-rendu, ces interventions toujour pertinente nous manquerons dorénavant .

L’acteur Richard Boringher évoquait dans une interview le fait que «Les communistes ont une lumière dans l’œil que les autres n’ont pas» .

De part son histoire familiale, cette lumière Gérard à pu la saisir, la conserver la faire grandir et la partager. Son plus grand souhait était que cette lumière continue de briller encore longtemps.

Dans un court poème Paul Eluard écrivait ces quelques mots qui, je le pense représente parfaitement toute la détermination de notre camarade

Il fallait y croire il fallait
Croire que l'homme a le pouvoir
D'être libre d'être meilleur
Que le destin qui lui est fait

Nous attendions un grand printemps
Nous attendions la vie parfaite
Et que la clarté se décide
A porter tout le poids du monde.

Dans nos prochaines réunions il y aura un manque, une place vide, la relève tarde parfois, mais l’idéal révolutionnaire si chère à Gérard sera toujours là.

Alors qu’il est temps de te dire adieu, tous tes camarades de la section O.Calvetti tous les camarades de la fédération de Vaucluse du parti communiste ont une pensée pour toi, pour Françoise, pour tes enfants et tes proches et nous nous remémorons cette phrase d’Aragon.

« Il est permis de rêver. Il est recommandé de rêver. Sur les livres et les souvenirs. Sur l'Histoire et sur la vie. »